Dans cette uchronie, les super-pouvoirs existent. Toute une partie de la population nait avec des pouvoirs. Et si au début du 20ème siècle on les appréciait pour leurs talents qui servaient à améliorer les conditions d’existence, ils ont été mis de côté par la révolution industrielle et la mécanisation. Maintenant ils doivent être répertoriés, fichés, suivis. Une force de police robotique spéciale a été créée pour lutter contre ceux qui abusent de leurs pouvoirs. L’un de ces « powers », ayant désespérément besoin d’argent, se retrouve embrigadé avec une équipe de braqueurs, et il est plongé au sein de trucs qu’il aurait préféré éviter. Tout cela va mal tourner…
En français, la « cutterhead », c’est la tête de coupe, ce morceau à l’avant d’un tunnelier qui comprend la partie servant à creuser les parois ; une zone nécessitant d’être mise sous pression et donc avec des employés qui, quand ils doivent intervenir sur l’appareil, sont dans une chambre de compression.
Cette précision étant faite, suivons les péripéties de cette jeune photographe qui se lance dans un reportage sur les hommes travaillant au tunnelier qui construit un metro sous Copenhague. Les choses vont cependant tourner au vinaigre avec un gros incident sur le chantier qui va transformer cette zone en huis-clos angoissant où notre photographe va lutter en compagnie de deux ouvriers pour survivre. Attention, claustros s’abstenir…
C’est avec ce nouveau bouquin que j’avance à mon rythme dans les aventures de Gerlat de Riv, le plus célèbre des sorceleurs. Après les événements du Sang des Elfes, on reprend les divers personnages introduits précédemment et on fait avancer les choses… un peu. Parce que finalement on n’a que peu de réponses et surtout tout un tas de nouvelles questions. Nos héros vont tenter de survivre au milieu des intrigues politiques menées par des magiciens surpuissants, ainsi que des rois et empereurs inaccessibles disposant de ressources énormes.
