Raya et le dernier dragon

La jeune Raya a grandi dans un monde où cinq peuples vivent ensemble mais de manière un peu tendue. En effet, il y a longtemps que les dragons ont disparu, se sacrifiant pour sauver l’Humanité d’un mal terrible. Mais ce mal est de retour, et Raya va entamer un long voyage sur des terres dévastées et désolées, évitant de nombreux dangers, afin de retrouver le dernier dragon qui seul aurait le pouvoir de sauver à nouveau le monde. Elle va bien entendu rencontrer de nouveaux compagnons mais aussi des adversaires qui se dresseront sur sa route pour un périple qui ne sera pas de tout repos.

Ce nouveau Disney explore une culture que les studios n’avaient pas encore abordée, celle de l’Asie du sud-est. On sent dans le film ce qu’il faut d’exotisme et de dépaysement sans pour autant que le fonds soit inaccessible aux Occidentaux ; comme souvent, Disney a été victime d’attaques sur la réappropriation culturelle et les mauvaises représentations, mais je ne m’y connais pas assez pour aborder le sujet. Au final, c’est surtout l’ambiance donnée qui s’avère très sympathique. Le tout avec un petit dosage de monde post-apo ; oui, notre héroïne veut sauver un monde quasiment condamné et déjà bien atteint par le mal qui le ronge, ce n’est pas du préventif, on est dans la dernière chance. Et même si cela donne un aspect assez sur au monde, avec en plus ces différentes factions recluses et suspicieuses, voire agressives, le tout est traité à la Disney, avec ce qu’il faut de couleurs et de bonne ambiance pour que le film reste tous publics.

Le film a de très nombreux atouts pour plaire. Il faut dire que l’équipe de réalisateurs a déjà travaillé (que ce soit au scénario ou la réalisation) de films comme Les Nouveaux Héros, Vaiana, Kuzco, La princesse et la grenouille, ou Raiponce. Pas de la daube. On retrouve donc ici tout le talent de ces équipes pour obtenir une animation de qualité, avec des choix de cadrage, de plans, de couleurs, de mouvements de caméra toujours réussis. Les personnages sont eux aussi très biens, élément essentiel des films Disney ; l’héroïne post me-too, forte et volontaire, indépendante, pas nunuche, sympathique ; son animal de compagnie chou et drôle ; les acolytes avec des caractères et des physiques très variés ; les méchants qui trahissent ; le dragon du titre ; etc. En fait, toutes les cases sont cochées, y’a même pas de chansons (ce qui est un plus pour moi).

Mais au final je ne pense pas que Raya restera dans le panthéon des Disney les plus grands et marquants. Il lui manque un je ne sais quoi. C’est un bon film hein. Je vous le conseille. Mais ce n’est pas un chef d’œuvre non plus.

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