Si Maxime Chattam est un auteur qui a pas mal écrit dans la littérature de genre francophone, je ne m’étais jamais vraiment penché sur ses œuvres. Pourquoi? Je ne sais pas trop. Mais là ce bouquin m’est beaucoup passé devant les yeux, en particulier à cause de la carte qui figure dedans et à l’illustration de couverture, travaux du copain Olivier Sanfilippo. Bref, j’ai craqué et j’ai plongé dans l’univers de ce Signal…
Une petite famille tranquille quitte New-York pour venir s’installer dans une ville de Nouvelle-Angleterre, sur la côte, loin du stress. Au fur et à mesure qu’ils s’installent et qu’ils rencontrent les gens du coin, on découvre leur vie, leur passé. mais des événements terribles se préparent ; d’abord cachés puis de plus en plus forts et présents. La petite famille va être prise au sein d’une énorme menace pesant sur la région, et pourquoi pas sur le monde finalement. Tension et horreur vont aller crescendo dans cette quête de réponse qui se terminera en tentative de survie.
Ma découverte de l’univers de Witcher/Sorceleur a eut lieu avec le premier jeu vidéo sur mon PC il y a déjà pas mal d’années. Sans être jamais allé au bout, je me souviens d’avoir pas mal apprécié le truc. Comme j’avais entendu dire que les bouquins étaient très bons, j’avais tenté le coup avec Le Dernier Vœu, estampillé numéro 1 de la saga chez Bragelonne ; et je n’avais pas été franchement transcendé, tombant sur ce que je trouvais être de la fanatsy assez classique avec une série de nouvelles reprenant en gros un chasseur de monstres confronté à des bestioles tirées de mythes et légendes assez connus, rien de vraiment prenant. Mais cela ne m’a pas empêché de plonger dans le jeu The Witcher 3 avec délice. J’y ai découvert une univers solide, riche, complexe, très intéressant, confirmé dans le jeu de rôles officiel. Et en parralèle on continuait à me dire que les bouquins étaient très bons. En me renseignant j’ai découvert qu’il y avait bien ces quelques recueils de nouvelles mais que surtout il y avait une saga suivie, débutant réellement au tome 3 chez Bragelonne, Le Sang des Elfes. Et voilà comment j’ai plongé dans l’intrigue de Geralt, Ciri et les autres.
Cela faisait un moment que j’avais mis ce roman sur ma wishlist, sans doute suite à un commentaire élogieux vu sur le web ou les réseaux sociaux et qui m’avait donné envie de le lire. Voilà donc comment j’ai découvert l’écriture de Franck Thilliez, et j’ai beaucoup aimé.
On a à la base un corps découvert dans un congélateur. La brigade criminelle de Paris se lance sur l’affaire, en particulier un duo de flics qui forme aussi un couple. Ils vont vite se rendre compte qu’il y a pas mal de choses bizarres là-dessous, que tout cela est lié à la catastrophe de Tchernobyl. Sans compter la résurgence du passé du héros, un passé qu’il souhaiterait ne plus revoir. Un sacré panier de crabes pour un bouquin prenant.
J’ai continué ma lecture des Saisons de l’Etrange avec du steampunk. Ce bouquin nous place dans un monde bien décalé, avec un Empire anglo-russe reprenant un calendrier thibétain qui les place en l’an 3’000, alors que le monde en est à une époque victorienne, le tout nimbé d’une aura mystérieuse de technologie surprenante : zeppelins, automates, modifications corporelles, influence sur la météo, nombreuses sont les inventions qui donnent à ce monde une ambiance bien particulière. Le mélange d’histoire inventée et d’éléments réels, la rencontre de personnages historiques, les références, tout y est pour créer un monde à la fois facile à appréhender car proche du nôtre, et pourtant si différent. Dans ce contexte, on va suivre les traces de Bodichiev, un détective anglo-russe qui aide la police à résoudre d’incroyables affaires, au long de 6 enquêtes déroutantes. Le livre est présenté comme une archive des écrits de l’assistant du détective, réunis par son petit-fils, lui-même crédité comme auteur du livre ; tout cela totalement fictif donc.