Haha, ça y est, je suis allé voir ce nouveau Indy…
Bon ben qu’est-ce que l’on trouve là-dedans? De l’action, des courses-poursuites, des pièges mortels, des méchants très méchants, des gentils très gentils, de l’improbable, de l’irréaliste, de l’humour débile, un chapeau, un fouet, et un Harrison Ford en très grande forme (surtout pour son âge). Bref, tous les éléments qui font un film d’Indy. Donc content. Alors oui, l’histoire tient sur une feuille de très petit format ; mais c’était déjà le cas avant. On va pas voir un Indy pour la profondeur du scenario non plus. Tout comme on ne va pas voir ce genre de film pour le réalisme de ses situations, les incohérences courant les rues au milieu de situations tellement improbables que ça fait tenir l’histoire. On est bien dans le pulp, du grandiose, de grandes aventures, des trucs bigger than life. Et de ce point de vue on est servis. Un grand moment d’action…
A noter les personnages, les acteurs, toujours aussi marqués et limites caricaturaux. Indy est égal à lui-même, avec son flegme et son humeur de chien ; parfaitement campé par Harrison Ford qui redevient le personnage facilement dès qu’il se retrouve dans le costume, il tient son rôle aux petits oignons (et chapeau pour le nombre de cascades qu’il a effectuées lui-même). Marion de retour (la Marion des Aventuriers de l’Arche perdue), qui reprend sa position de femme de caractère tenant tête à Indy, les deux formant un bon duo qui tient la route. Le jeune Mutt, rebelle au croisement de James Dean et de Fonzie (de Happy Days) avec sa Harley et son peigne, qui tente de suivre le chemin d’Indy. Cate Blanchett en méchante russe qui se la pète ; depuis le temps, les ennemis d’Indy devraient savoir qu’il vaut mieux ne jamais connaître ce qui est caché. Une galerie de personnalités hautes en couleur et au caractère bien trempé. Et oui, c’est bien une méchante russe. Heureusement les auteurs n’ont pa cherché à nous replacer l’histoire à l’époque des premiers, avec les nazis ; ça aurait fait un sacré coup de vieux en peu de temps pour Indy ; par contre, adapter pour que le temps passé entre le 3eme et le 4eme film corresponde au temps réel et à la différence d’âge des acteurs, ça colle. Et puis finalement, les grand méchants rouges de la Guerre Froide sont tout aussi biens dans le rôle que les bruns de 39-45.
J’ai passé un bon moment de détente et de divertissement, et c’était ce que je cherchais. Faut évidemment pas à s’attendre au drame psychologique assorti de plans calmes et posés. Nan, là on est dans le pul, dans l’action, dans la pétarade. Et c’est réussi. Peut-être limite abusif dans le final qui va quand même dans le presque trop gros, mais intégrant un élément courant du genre pulp en fait. En gros, pour moi c’est une réussite qui colle aux films précédents, qui continue très bien la licence.
Une réflexion sur « Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull »