Du vélo dans nos villes

Et hop, je rebondis sur un billet du blog d’à côté…

C’est donc par là que j’ai découvert la chose… Genève envisagerait de se mettre au Vélib. En dehors du fait que ceux du bout du lac veulent encore copier les voisins français et ouvrir leur grande gueule pour se faire repérer, je trouve évidemment l’idée très bonne. Le Vélib, c’est cool. Des stations de location de vélo pour tout le monde réparties dans la ville. Franchement je peux que soutenir. Je leur dis qu’à Lausanne on a le prêt gratuit de vélo? C’est encore mieux, non? Bon, OK, Lausanne Roule a ses désavantages, comme celui de devoir ramener le vélo là où on l’a pris, donc moins de flexibilité. Mais reste que c’est gratuit. Enfin, on paye en huile de coude (ou de genoux plutôt), parce que Lausanne et ses pentes face à la platitude genevoise, c’est gratiné en pédalant. Au-delà de ces débats sur le système proposé et des habituelles petites piques entre Vaud et Genève, je trouve que ce mouvement de fond pour intégrer des modes de déplacement alternatifs non polluants est vraiment bon. Peut-être un peu tardif. Au-delà des dégâts déjà faits à l’environnement, c’est surtout au niveau des mentalités que je me pose des colles. Encore récemment, suite à un entretien d’embauche, on m’a clairement fait comprendre que je passais pour un anormal et presque inadapté social de ne pas avoir le permis. Mais bon, quand y’a pas besoin de la voiture, pourquoi se forcer à l’utiliser? Pourquoi dépenser des fortunes en essence et place de parc, du temps dans les bouchons, de l’énegrie en énervement et en stress? Alors que d’autres solutions existent. je ne veux pas interdire les voitures, que l’on s’entende bien. mais lorsque l’on aura réduit la voiture à la circulation « utile » et plus « de plaisir », on aura déjà fait un grand pas en avant.

C’est là que je glisse le grand combat politique et idéologique qui me tient à coeur mais qui est clairement impossible à mener. La lutte contre le sport automobile (et motocycliste tant qu’on y est). Finalement, la consommation et la pollution dans le cadre de ces activités sont absolument aberrantes. Mais entre la pression des lobbies et la ferveur populaire, ce genre d’idée n’a aucune chance. Bon, OK, y’a 10 ans on n’aurait jamais imaginé parler d’interdire la fumée dans les lieux publics.

Allez hop, c’est le printemps, je vais ressortir le vélo…

Une réflexion sur « Du vélo dans nos villes »

  1. Et dire que quelques jours après avoir écrit ceci, je répondais à une offre d’emploi de Lausanne Roule pour un réseau de vélos libre service justement… Rendez-vous dans une semaine pour le job.

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