Petit retour en arrière avec cet achat récent d’un album datant de 2008…
Ben ouais, fallait bien que je rattrape mon retard. Du coup j’ai craqué pour Heart On, troisième (et dernier en date) album des Eagles of Death metal, emmené par le terrible single Wannabe in LA (voir ci-dessous pour ce clip mythique). Ces Eagles of Death Metal, c’est un projet de sieur Josh Homme (mais oui, monsieur Queens of the Stone Age ou Them Crooked Vultures, parmi d’autres) ; au cours de ses fameuses desert sessions avec plein de gens biens, il a monté ce groupe avec Jesse Hughes, un pote. Le succès des QOTSA n’aidant pas, Homme ne pourra guère suivre les tournées du groupe et laissera à d’autres le soin de jouer à sa place en live. Mais le groupe reste un duo dans la compo et les enregistrements. Au rythme régulier d’une tous les deux ans, les EODM nous proposent donc une troisième galette en 2008, dotée d’une pochette très… rock’n’roll. Les gusses ne se prennent pas au sérieux (y’a qu’à voir les photos de l’intérieur de la pochette) et s’éclatent comme des gamins, cultivant un look d’enfer…
Mais que se cache-t-il donc sous ce nom de groupe étonnant et cette pochette aguichante? Ben du rock, brut, carré, binaire. Pas de death metal au programme, oh non mon bon m’sieur. Des apports bluesy, limite country, mais toujours du rock. Le quatuor guitare-basse-batterie-voix au taquet, le tout donnant une furieuse envie de se lancer dans du air guitar endiablé au milieu du salon en pousant le volume à coin (pas étonnant qu’on les retrouve sur le jeu Guitar Hero d’ailleurs). Ca bouge, ça secoue, ça trémousse. Un sens du riff qui décoiffe, un rythme qui ne faiblit pas. Des envolées ramenant fortement à Jon Spencer Blues Explosion (Comme sur Tight Pants). On n’est pas là pour révolutionner l’univers du rock. D’ailleurs on n’est pas face à une technique extraordinaire ni à nue débauche d’effets ou de petits trucs qui décoiffent. Les EODM, c’est du pur basique qui fait du bien, qui vient des tripes et qui prend aux tripes. De l’éclate à l’état pur. Que du bonheur quoi…