Suite de l’angoissant et très claustro The Descent, ce film n’arrive pas tout-à-fait à la hauteur de son prédécesseur mais reste très sympa..
The Descent : Part II démarre directement en suite du premier. Tandis qu’une équipe de flics et de spéléos pros recherche le groupe de filles disparues dans les grottes qu’elles étaient censées explorer, un gars du cru tombe sur Sarah qui en est à peine sortie. Direction hôpital. A son réveil, elle a visibliement oublié pas mal de choses, ne se rappelle rien de ce qui est arrivé récemment, et croit que sa fille est toujours là. Pêtage de plomb compréhensible au vu de ce qu’elle a subi. Mais un chien policier remonte sa piste, et une petite équipe se forme discrètement entre flics et spéléos, pour aller rechercher les autres filles dans ces grottes. Et ils embarquent Sarah avec eux. Retour donc dans les souterrains terrifiants, et voilà notre nouveau groupe à nouveau coincé dans les profondeurs.
Moins angoissant que le premier film, celui-ci fait monter la pression nettement plus vite. Il faut dire que le spectateur sait maintenant ce qui les attend et nul besoin de prendre tout son temps avant de montrer les bestioles. Le jeu de massacre commence donc plus rapidement. Et en plus gore, plus visible, plus montré, plus sanguinolent. Là où le premier jouait énormément sur le ressenti et le suggéré, ici on plonge dans le vu et le concret. Reste que l’on est toujours dans des grottes. Obscurité et sensation d’enfermement sont toujours au programme. Et c’est toujours déconseillé aux claustros. Le choc de ce que l’on retrouve dans les grottes est suffisant pour faire revenir la mémoire de Sarah… sur tout.
Le film fonctionne sur les mêmes bases que le premier, renouvelant le tout avec une nouvelle brochette de personnages. L’aspect « survivante » de Sarah ajoute aussi un plus. Comme je l’ai dit, on vire sur le plus gore, sur une vision plus directe. Mais c’est toujours très très flippant. Plus lumineux pour mieux voir, moins purement angoisse. Une orientation donc un peu différente mais qui fonctionne très bien aussi.
Je regrette de perdre un peu le côté des mauvais aspects des personnes qui s’expriment soudainement en situation de détresse. La fin justifie les moyens : l’adage prévalait dans le 1er et c’était de la survie à tout prix. Ici on vire du côté assistance et un esprit de groupe se créé. Dommage, ça fait une dose de bons sentiments qui va à l’encontre du premier opus. Ca fait plus vendeur sans doute…
Un petit mot sur la fin. Comme dans le premier, elle ouvre la porte à des questionnements. Et probablement à une suite. En tout cas, elle apporte une touche très intéressante et non négligeable.
Au final donc, un bon film flippant, même s’il n’est pas aussi bon que le premier. A voir aussi dans le noir avec le son poussé.