Encore une fois, j’ai revu The Crow. Et y’a pas à dire, c’est toujours un grand plaisir. 1994, presque 20 ans, et il a quasi pas pris une ride, c’est juste hallucinant! Le scenario, la mise en scène, la musique, l’image, tout y est, c’est décidément un grand film. Je vais pas non plus vous résumer le truc et cous expliquer de quoi il retourne, ce serait faire un affront à votre culture parce que vous le connaissez aussi… non? Alors débrouillez-vous pour le voir au plus vite. Noir, sombre, romantique, violent, dur, The Crow est un petit bijou dont on ne se lasse pas. Et sans doute l’une des meilleures bandes-son que j’aie jamais entendues. Le réalisateur Alex Proyas avait vraiment démontré d’emblée son talent, confirmé dans par exemple Dark City. Brandon Lee avait lui aussi démontré des talents d’acteur qu’on ne lui avait pas toujours soupçonnés (ahh, rappelons-nous par exemple Dans les griffes du dragon rouge), et sa fin tragique sur le tournage a donné au film un aspect mythique et poignant. La tragique histoire de Draven et sa fiancée, assassinés, ne verse pas dans le gnangnan et le pathos inutile, la tristesse et la violence de toute cette histoire sont relatées sans chichis, sans excès, avec justesse, pour laisser libre cours à la brutalité qui en découle dans la vengeance qui s’ensuit. Noirceur, pluie, maquillage, bien entendu ce film a aidé à porter le mouvement gothique, mais il va bien au-delà et ne doit pas être restreint à un mec peinturluré en cuir noir qui dessoude des méchants. C’était bon, ça fait toujours du bien de revoir de bons films! Et comme je n’en avais pas encore parlé ici, c’est une bonne occasion de le faire.