Encore un blockbuster de l’été que j’ai loupé de peu au cinéma ; ça commence à bien faire. rattrapage donc à la maison. Il faut dire que Pacific Rim me faisait de l’œil depuis longtemps. Vous alignez les mots « Del Toro, robots géants, kaijus » et je ne peux que démontrer une impatience certaine. J’avoue. Pacific Rim part donc d’une faille dans le Pacifique ouverte sur une sorte d’autre monde d’où proviennent des kaijus, des monstres géants qui attaquent l’humanité sur les bords de l’océan, et qui déciment pas mal. Pour leur faire face, l’humanité s’est alliée et on a construit des jaegers, des espèces de robots géants pilotés par des duos de pilotes reliés mentalement entre eux et au robot. Le film ne s’attarde pas sur les débuts de cette guerre et nous épargne de trop longues minutes de mise en place. On passe directement au cœur de la guerre, quand ça charcle et que ça castagne sévère. Quand en fait les kaijus de plus en plus nombreux et fréquents reprennent le dessus sur une humanité qui croyait tenir le bon bout avec ses jaegers. Un petit groupe de pilotes résiste et avec leurs derniers robots ils vont chercher à mettre un terme définitif à l’invasion des kaijus (le « définitif » de cette phrase étant sujet à caution puisque Del Toro bosserait sur un scénario pour un Pacific Rim 2). Évidemment, on en va pas louer ce film pour ses qualités scénaristiques ; l’histoire ne regorge pas de trouvailles monstrueuses et ne va pas révolutionner le monde du cinéma. Non, on regarde Pacific Rim pour en prendre plein la gueule. C’est du grand spectacle et là franchement c’est une grande réussite. Continuer la lecture de Pacific Rim