Une jolie couverture. Une quatrième de couverture très intéressante. Il n’en fallait pas plus pour que je craque et achète ce bouquin de Raphaël Albert. De la fantasy urbaine, du steampunk, une ambiance de polar, pile poil ce qui ressemble à ma came donc (ou à une de mes cames plutôt). On suit ici, à la première personne, les aventures de Sylvo Sylvain, elfe de son état, immigré dans la grande cité de Panam où il est devenu détective privé. Avec son ami Pixel (petite créature volante), il enquête sur les coucheries diverses. Jusqu’à ce jour où une enquête tout ce qu’il y a de plus minable va le mener au plus profond d’un terrible complot ourdi par de sinistres malfaiteurs. Sylvo évolue donc dans ce Paris revisité à la sauve fantasy (elfes, nains, trolls, magiciens, centaures, sorts, etc.) et steampunk (voitures, dirigeables, flingues, etc.) mais qui garde de nombreux éléments du vrai Paris, comme le fait d’être traversé par un fleuve, la Veine. Au programme, des magistrats pourris, des flics hargneux, des malfrats méchants, une femme fatale, des révélations, un journaliste, un peu d’action. De quoi se divertir un moment.
Oui, juste se divertir. Et juste un moment. Parce que au final j’ai été déçu. Peut-être que j’avais de trop grandes attentes. En tout cas, heureusement que le roman est court.