Arrow – saison 03

ArrowS3PosterAprès une saison 1 qui m’avait laissé incertain et une saison 2 qui avait fait pencher la balance du bon côté, cette troisième saison de Arrow confirme que l’on a là quelque chose de vraiment sympathique. En gros, on prend les mêmes et on recommence… Des héros plus nombreux, des méchants plus nombreux et plus balaises, des choix moraux plus difficiles, Y’a bon. Alors qu’il nettoie tranquillement les rues avec ses potes, Arrow/Oliver se retrouve au centre d’une machination où l’on retrouve du beau salopard, du retournement de veste, des machinations, le tout lié comme toujours à ses fameuses cinq années pendant lesquelles il était porté disparu. Notons aussi que la série lance le spin off The Flash et entretient les liens entre les deux avec des allers-retours de personnages.

Globalement, on retrouve les mêmes éléments avec un personnage principal et un cadre assez sombres. Le passé de Oliver s’avère évidemment plus complexe et torturé que prévu. Et il va en prendre plein la gueule, tout comme certains autour de lui ; on notera d’ailleurs de nouveaux décès parmi les gentils de service. La saison pousse un arc (haha)scénaristique puissant et qui fait très grosbill, avec l’intervention d’un Grand Méchant très important de l’univers DC Comics. Bref, c’est du bon, avec des scènes de baston qui claquent bien, une dose d’émotion et de pathos justement distillée, de l’action, du suspens, et quelques retournements de situation WTF parce qu’on est dans un truc de super-héros quand même. Un très bon cru que cette cuvée 3ème saison donc.

Revue de web – S04E19

revue_de_web-2015Société

Sur la vision du jeu dans l’histoire. On n’est pas sortis de l’auberge.

Allez, pleurons encore un coup sur la bêtise des éditeurs et leurs séparations genrées pour les petiots.

La situation du congé paternité en Suisse.

On n’a pas fini de devoir éduquer les enfants au respect de l’autre, en particulier à éviter cette terrible « culture du viol ».

Quand un représentant de l’église catholique prouve encore une fois qu’il vaut mieux se la coincer de temps en temps.

Toujours la question des trop hauts salaires. Continuer la lecture de Revue de web – S04E19

Interstellar

interstellar2J’aime beaucoup Christopher Nolan. Le Prestige, Memento, ses Batman, Inception, j’ai passé beaucoup de bons moments devant ses films. Alors quand son petit nouveau arrive pour nous parler SF, je me jette dessus évidemment. Dans un futur pas trop éloigné, l’Humanité se meurt gentiment faute de nourriture. Une catastrophe écologique et alimentaire menace la survie de l’espèce. Un ancien ingénieur et pilote de haut rang a fait comme tout le monde en devenant cultivateur pour tenter de sauver ce qui peut l’être. Mais le voilà plongé au sein d’une dernière tentative secrète pour permettre à l’Humanité de survivre… ailleurs… sur une autre planète habitable qui serait de l’autre côté d’un trou de ver, dans une autre galaxie. Abandonnant ses enfants, il part pour un voyage sans savoir s’il reviendra ni quand il pourrait revenir, en comptant que l’écoulement du temps n’a bien entendu rien à voir d’un côté à l’autre du trou de ver. Avec ses courageux collègues de mission, il va explorer les quelques mondes dont on sait qu’ils pourraient héberger la race humaine et tenter de garder un contact avec les siens restés sur Terre. Au milieu de l’immensité du cosmos, ce sont les liens entre êtres humains qui vont se révéler centraux.
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The Big Bang Theory – saison 08

TNALbSgHop là, mine de rien ça avance vite puisque l’on en est déjà à 8 saisons de The Big Bang Theory, énorme succès de la télévision. Et on constate qu’on ne change pas une équipe qui gagne. On reprend donc les mêmes et on recommence. Alors oui du coup on pourra reprocher à la série de quasiment s’auto-citer, de reconduire des situations déjà pas mal vues au cours des saisons passées, de reprendre des gags déjà connus. Et pourtant ça marche. Il n’y a certes plus le plaisir de la découverte des débuts et on se prend à prédire les gags et répliques qui vont tomber tellement on connaît bien les personnages après tout ce temps. Mais ça ne fait rien puisque l’on rit toujours et que les scénaristes nous casent même quelques surprises (genre ce tout dernier plan de la saison). Alors oui c’est TBBT avec ses personnages clichés et connus, ses situations faciles, ses références au kilomètre, sa geekitude, son humour (et les rires enregistrés qui vont avec), mais c’est TBBT et c’est fun quoi! On sait ce que l’on en attend et du coup on ne peut pas être déçu, il ne faut juste pas vouloir la faire péter plus haut que son cul ou placer en elle des attentes disproportionnées. J’aime bien, je rigole, je me détends c’est ce que je cherche et c’est ce que j’ai. Tant mieux.

 

Précédemment : saison 1, saison 2, saison 3, saison 4, saison 5, saison 7.