Ah je me souviens avec émotion de Far Cry, premier du nom, un FPS qui déchirait bien et qui a beaucoup fait parler de lui. C’était en 2004, à une époque où je m’amusais encore à régulièrement mettre à jour mon PC et ce dernier avait été pas mal mis à genoux par les performances du jeu qui m’en avait envoyé plein la gueule aussi bien dans ses visuels que dans son gameplay, son action, son scénario, sa liberté de mouvement, c’était assez de la balle. Le temps a passé, ma disponibilité pour le jeu sur ordi à fondu, tout comme mes options pour garder un PC à jour, et du coup j’ai zappé Far Cry 2. Il y a quelques temps, devenu geek de salon joueur sur console, je me suis récupéré à très vil prix d’occasion Far Cry 3, puis le 4. Et je dois dire que la claque est revenue. Waouw. Alors bon ces 2 titres sont en fait quasiment le même jeu mais avec un setting et un scénario un peu différents. On y retrouve cependant quasiment les mêmes commandes (à une vache rachitique près), les mêmes missions (des tours à escalader pour découvrir la carte, des camps ennemis pour libérer les lieux, etc.), le quasi même système d’achat d’armes, de munitions, d’amélioration du personnage, et de fabrication d’objets. On retrouve à chaque fois de beaux et grands paysages exotiques (mais pas dans la même région). On retrouve à chaque fois une dose de folie et de mysticisme. Deux jeux très très proches donc, avec peu d’évolution de l’un à l’autre ; mais comme ils sont très bons, ce n’est pas trop grave.
Far Cry 3 prend place sur une île du Pacifique où un groupe de jeunes en vacances est capturé par une bande de combattants emmenés par un fou furieux. Notre héros est un des jeunes qui arrive à s’échapper. Il va se retrouver à devoir combattre les grands méchants de service pour libérer l’île s’il veut retrouver ses amis et pouvoir s’enfuir. Une progression qui sera rythmée par des affrontements confinant parfois à l’épique et par des approches mystiques et fantastiques. Le personnage va évoluer, devenir plus fort, et sera confronté à des choix difficiles, à des situations moralement complexes.
Dans le quatrième opus, on prend les commandes d’un jeune homme qui ramène les cendres de sa mère décédée au pays, une contrée de type népalais, et qui va se retrouver mêlé à la guerre civile qui règne là-bas. Ici l’intrigue touche encore plus directement le personnage principal, et même si je ne l’ai pas encore fini, je sens que le jeu me réserve quelques jolies surprises dans son scénario.
Bon, on pourra reprocher à ces jeux une certaine linéarité de la quête principale, du genre « je libère une tour pour agrandir la carte, je libère les avant-postes ennemis pour progresser, je deviens plus fort, je vais me farcir du plus gros méchant et j’arrive au bout », mais c’est un style qui me convient bien. Surtout qu’il y a nombre de quêtes secondaires pour pimenter le truc, d’événements auxquels on peut choisir de participer ou pas, et tout un territoire gigantesque à explorer. Il y a pas mal de choses à faire, et pas mal d’heures de jeu. Mon gros reproche? Pourquoi introduire ces putains de séquences de QTE dans un jeu de ce type? Ca casse l’ambiance et le rythme, on sort du style de jeu, on est coupé du truc, et franchement c’est frustrant et chiant.
En dehors de ça, ces deux jeux sont vraiment bons. A la fin du 3eme j’ai choisi une des options possibles et je suis curieux de voir la différence en prenant l’autre. Dans le 4, j’avance tranquillement, à mon rythme de joueur qui n’a pas que ça à faire, mais c’est toujours aussi plaisant.
La série Far Cry est l’une de mes préférées. Les scènes d’action sont impeccables et le scénario est très bien ficelé. Sur le plan graphique, les opus n’ont rien à envier aux autres.