Voilà une série qui se construit gentiment et qui suit son petit bonhomme de chemin. L’aspect gnan-gnan de la première saison est définitivement viré. On a gardé une part de love-stories mais pas plus qu’il n’en faut. La série est vraiment centrée sur les actions et péripéties de notre groupe de héros. On notera une certains évolution puisque là où Arrow devait être la série « sans surnaturel » et Flash celle « avec des super-héros », les choses changent ; magie, mysticisme et pouvoirs apparaissent de plus en plus fortement. La magie est même très présente à cause du grand méchant de service. On notera aussi le développement de l’univers DC-Comics à la télé puisque l’on retrouve des liens forts avec Flash à plusieurs reprises mais aussi l’apparition de Constantine, et le lancement du spin-off Legends of Tomorrow au-travers d’un double-épisode Arrow/Flash.
Cette saison est aussi celle de quelques changements, de la mort de personnages centraux (un en particulier). A la fin de l’épisode 1, on voit Oliver devant une tombe, six mois après les événements de l’épisode. La saison va entretenir ce mystère un bon moment, on aura même des cliffhangers avec des « oh non pas lui/elle ».
Par contre, je trouve que les flashbacks partent un peu trop dans le nawak. C’est too much. Certes il y a toujours un lien avec ce que vit Oliver, mais parfois c’est trop. D’ailleurs Oliver devrait savoir ce qui va lui arriver dans la cinquième saison en se remémorant sa cinquième année d’exil. Et justement à la fin de la saison 5, on aura rattrapé le truc, les flashbacks n’auront plus lieu d’être et on devrait donc avoir toutes les explications sur ces années cachées d’Oliver. D’ailleurs c’est assez impressionnant de voir comment chacun peut devenir ultra-balaise en peu de temps dans cette série. Je veux bien que l’entraînement intensif soit efficace, mais pour arriver à ce niveau Oliver, il te faut un plus que le temps que tu y as passé ; et pareil pour Speedy, Black Canary et autres, c’est quand même un peu beaucoup là.
Globalement c’est donc une assez bonne saison, avec un grand méchant vraiment balaise demandant à Oliver d’aller bien au-delà de ses limites pour le vaincre. Même si la fin fait quand même un peu capillotractée et deus ex machina. A noter aussi qu’on a une pelletée de morts innocents dans l’histoire, que la culpabilité étreint presque tous les héros, et que c’est pas la joie pour tout le monde, surtout en fin de saison.