Banshee – saison 2-3-4

banshee-s4-key-art-finalAprès le billet sur la saison 1, voici un seul billet pour les 3 saisons suivantes… parce qu’on les a regardées tellement rapprochées que j’avais pas le temps d’en causer entre chaque. Notre « sheriff » et ses relations tissées à Banshee forment une toile complexe. Il y a les amis de longue date qui savent qui il est. Il y a les nouveaux amis, connaisseurs de sa seule nouvelle identité. Il y a ceux qui lui en veulent directement. Il y a ceux qui foutent la merde à Banshee et vont le retrouver sur leur route. Et en plus comme toujours il a une tendance à ouvrir sa grande gueule au mauvais moment et/ou à agir de manière complètement irréfléchie. L’un dans l’autre, on obtient une accumulation d’emmerdes. Représentants de la loi et de la justice, autorités diverses, membres de la tribu indienne locale vivant dans leur réserve hors juridiction, dealers, criminels, bikers, voleurs, volés, militaires en goguette, tout un panel de personnalités assez marquées. Et notre héros qui doit composer avec ses vieux démons et toujours garder la façade de l’identité volée du sheriff.

La série garde son ton très adulte, avec toujours autant de violence et de sexe (pour ce dernier point, la quatrième saison est quand même un chouilla en retrait). Mais ce n’est clairement toujours pas pour les enfants de chœur et les âmes sensibles. Le ton reste donc le même avec une série plutôt sombre et dure (merci les punchlines de Job qui apportent leur dose d’humour). Au niveau de l’évolution des arcs scénaristiques, on a un truc qui fonctionne très bien sur les deux premières saisons, avec une conclusion vraiment de qualité. La troisième colle toujours bien au truc, et elle dispose elle aussi d’une vraie bonne conclusion en apothéose ; un petit ajout tout à la fin ouvre les portes de la quatrième saison de manière un peu capillotractée. Je trouve la quatrième saison plus faible ; elle est plus courte (de 2 épisodes), et sa diffusion a été décalée dans le temps par rapport aux autres ; de là à dire que sa mise en place a été plus difficile, il n’y a qu’un pas. En tout cas on sent une différence ; moins de  sexe déjà, mais bon ce n’est pas grave, mais aussi une intrigue qui sort du contexte habituel avec une chasse au serial killer, deux ans après le reste des épisodes. Certes, malgré sa conclusion de qualité, la saison 3 n’offrait pas une fin à la série, on ne pouvait laisser les choses ainsi, et la fin de cette saison 4 a au moins le mérite de terminer les différentes intrigues et de finaliser les choses.

La qualité technique de la série est toujours aussi bonne et ne faiblit pas. Des plans bien pensés, bien posés, bien foutus, de jolies scènes, un rythme soutenu. On a toujours ces quelques plans gores/culs un peu gratuits qui sont too much, mais on passera l’éponge en constatant la qualité du reste. Les acteurs, y compris les nouveaux, sont très bien aussi. En plus de ceux déjà cités dans mon précédent billet, je rajouterais Matt Servitto qui prend du galon et devient un personnage vraiment attachant, Lili Simmons vraiment impressionnante une fois mise en route, Matthew Rauch en bras droit / âme damnée psychopathe de service dont le seul regard fait peur, ou encore Tom Pelphrey en ex-nazi repenti et au passé bien sombre, et bien entendu Eliza Dushku.

Une petite note au sujet de la musique, très bonne, avec d’excellents choix, en particulier dans les génériques de fins d’épisodes. J’ai d’ailleurs mis la playlist dans mes favoris Spotify.

Une série fort sympathique donc que je suis bien content d’avoir vu.

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