Le reboot de la série Tomb Raider avait fort bien commencé. Comme prévu dans ce précédent billet, j’ai trouvé la suite, Raise of the Tomb Raider, a bon prix. Une galette que j’ai glissé dans ma console et qui m’a pas mal occupé ces derniers temps. Parce que oui c’est très bon. Prenant, tendu, captivant, et beau. Une vraie réussite. On retrouve notre Lara sur la piste du dernier grand mystère que son père décédé avait laissé, un objet mythique aux grands pouvoirs. Après une introduction en Syrie pour lancer le truc, le jeu nous transporte dans les montagnes sibériennes avec froid, neige, vent et tempêtes, pour une aventure de très grande ampleur.
Quelques années ont passé depuis le précédent jeu, et Lara n’est plus la victime projetée au sein d’un truc la dépassant. Non, cette fois, elle est une aventurière confirmée qui part d’elle-même à la poursuite d’un trésor mythique. Et ce tout en sachant qu’elle n’est pas seule sur cette piste, et que des gens pas commodes et mêmes plutôt méchants cherchent le même objet. Bref, on sait d’emblée que ce ne sera pas de tout repos. Et effectivement, le jeu va nous amener à vivre une aventure trépidante, au scénario plutôt bien ficelé, marquée par des passages réellement épiques. Une aventure qui reste adulte, dure, avec des moments pas toujours bucoliques et guillerets, même si moins sombre que le précédent opus.
On reprend l’orientation « action » amorcée dans le jeu précédent aussi. Avec un gameplay sensiblement similaire aussi. Au travers d’explorations difficiles et de combats ardus, Lara va découvrir de nouveaux lieux où se reposer et d’où repartir en quête, toujours plus loin. Le tout reste très scripté, même si on peut avoir un semblant de monde ouvert dans ces zones ; de là on peut choisir de se balader, d’explorer, de ramasser des ressources pour crafter son équipement, d’effectuer des quêtes secondaires, de rechercher des tombeaux avec des énigmes (bien que non obligatoires pour la quête principale, ils permettent de débloquer des compétences bienvenues).
Lara va évoluer, gagner de l’expérience qui nous permettra d’acheter des compétences nouvelles. On va aussi ramasser des ressources pour améliorer armes et équipement. Avec toutes ces découvertes, Lara deviendra vraiment balaise pour se lancer dans la suite de la quête principale dont le final explosif donne vraiment une ampleur très forte au jeu.
Et puis c’est beau. De grands paysages avec une belle profondeur, des intérieurs détaillés, des zones sombres et tendues ou au contraires lumineuses et exaltantes. Des personnages variés, bien faits. Des animaux qui en jettent aussi. Tout y est, et fort bien animé.
En plus, les QTE ont quasi disparu, et ça c’est bien, le jeu garde son rythme et son style tout du long quasiment.
Je suis donc vraiment content d’avoir vécu cette aventure passionnante, de m’être lancé là-dedans. Et je vous conseille ce jeu.
J’ai joué à Rise of the Tomb Raider sur la PS4 et je n’ai pas été déçue. Le scénario est prenant et les visuels sont bien élaborés. Le mode Exploration est celui que j’ai le plus préféré.