Il n’y a pas si longtemps, je vous parlais des trois premiers tomes de Lady Mechanika que j’avais dévorés. Je disais attendre la suite mais les rumeurs disaient que cela pouvait être long. Et bien non car voici qu’a débarqué le quatrième tome sur lequel je me suis jeté goulument.
Deux aventures dans cet album. Tout d’abord une dans les tréfonds de la ville, mêlant disparitions d’enfants, créatures étranges et mythes kabbalistiques ; un mélange très agréable qui permet à Lady Mechanika de se trouver un nouvel allié, et de tenter d’en apprendre davantage sur son passé (ben oui, disparitions d’enfants et mécanique spéciale, ça lui parle). La deuxième aventure, plus longue, entraîne notre héroïne au Mexique (pays du créateur de la bande dessinée qui souhaitait justement traiter de certaines traditions) et la fait se maquiller sur le thème du Jour des morts (l’occasion de varier ses tenues) pour faire face à une menace pesant sur tout un village. Pas de lien ici avec la recherche de ses origines, même si un pan supplémentaire de son passé (sentimental cette fois) est abordé.
Toujours aussi magnifiques, les planches de l’album sont colorées et regorgent de détails. On retrouve les mêmes qualités et défauts qu’évoqués pour les précédents tomes, avec parfois trop de texte trop petit ou des pages presque trop chargées puisque même les cadres sont remplis de détails graphiques. Mais les dessins sont superbes, l’ambiance est vraiment bonne, Lady Mechanika est toujours aussi badass, bref que du bonheur.