Cinquième opus de la très rentable franchise des Pirates des Caraïbes, celui-ci nous plonge dans une nouvelle histoire de trésor perdu à aller chercher dans le but de plus ou moins sauver le monde. Sur une trame finalement très proche de celle du premier film, avec des pirates-fantômes au lieu des pirates-squelettes, on suit nos héros, la nouvelle génération menée par le fils de Will et Elizabeth, avec toujours Jack Sparrow dans les environs. On a un McGuffin à aller chercher, trésor légendaire nécessaire pour sauver le monde contre une menace venue d’outre-tombe. Et oui cette menace est directement liée à Jack Sparrow.
Bon ben l’effet de surprise et la grande esbroufe du premier film étant passés, Pirates des Caraïbes s’auto-alimente maintenant en jouant, re-jouant et sur-jouant sur les mêmes schémas. On a toujours les mêmes types de scènes d’action sur terre ou sur mer avec des éléments grandioses et épiques, et de l’hautement improbable par tonnes. Ça joue sur des images impressionnantes, une musique toujours aussi héroïque (même si ce n’est plus Hans Zimmer derrière), bref que du classique dans la saga. On est dans du scénario moins tordu que le 3eme opus, et un film plus sympa que le 4eme. Johnny Depp cabotine toujours autant en Jack Sparrow, rejoint en cabotinage par Geoffrey Rush en Barbossa. Javier Bardem campe un méchant bien méchant avec un look fort sympathique. Les deux nouveaux héros sont campés par Kaya Scodelario (Moon, Le Labyrinthe,…) et Brenton Thwaites. On retrouve encore une flopée de rôles déjà plus ou moins courants de la saga. Derrière la caméra, on a Joachim Rønning et Espen Sandberg.
Et voilà, en avançant en terrain connu et en ne prenant pas de risques, ce nouveau Pirates des Caraïbes réussit sa mission sans trop se mouiller. Il nous offre le divertissement attendu, ni plus ni moins. Un gros blockbuster qui tient ses promesses mais ne cherche pas à en faire plus.