Conan le Cimmérien

Rhaaa Conan, quel personnage! Une référence, même si souvent les gens n’en connaissent que l’image donnée par le très bon mais néanmoins restrictif film avec Schwarzie (ou alors le film plus récent avec Jason Momoa, pour les plus jeunes, mais moins bon). Mais Conan c’est plus que cela, comme nous le montrent les écrits de Howard. Les éditions Glénat ont donc récemment lancé une nouvelle série de BDs Conan le Cimmérien (ce qui ouvre plus de possibilités que « Conan le barbare »), chaque tome reprenant l’une des nouvelles d’origine, avec un scénariste et un illustrateur différent. Chacun donne ainsi son approche du texte et du personnage.

Le résultat est franchement sympathique. On retrouve tous les éléments de ce qui fait Conan, y compris les poncifs un peu lourds (rôle de la femme, le cimmérien surhomme, la vision de certains peuples,…). Mais oui on a de la baston, de la recherche de liberté, de l’héroïsme, de la femme fatale qui s’abandonne au héros, etc. On donne toute l’ampleur dont Conan a besoin pour s’exprimer.

Chacun des quatre tomes que j’ai lus a ses spécificités, son ambiance, son style, aussi bien graphique que narratif, et les pattes des différents artistes se font sentir. Mais ils réussissent jusqu’ici tous à rendre hommage au grand héros, au Cimmérien sauvage et puissant qui a été pirate, voleur, mercenaire, roi, esclave ou encore gladiateur (pour n’en citer que quelques uns), né sur un champ de bataille et ayant voyagé aux quatre coins du monde connu et même dans des régions inconnues.

Une série qui commence donc très bien, et pour laquelle j’ai de grandes attentes. Une bien belle réussite jusqu’ici.

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