Dead Snow 2

C’est avec une certaine déception que je vois que je ne vous avais jamais parlé de Dead Snow, un film norvégien mêlant zombies et humour dans un gros délire complètement barré. Réalisé par Tommy Wirkola (le gars de Hansel & Gretel Witch Hunters et de What Happened to Monday) en 2009, le film mettait en scène un groupes de potes partis dans un chalet loin de tout qui se trouvait confronté à un groupe de soldats nazis zombies revenus d’entre les morts. Oui oui, rien que ça. Le tout partait très vite en cacahuètes avec mises à mort gores, références geeks, et gags absurdes. Complètement débile, violent à souhait, une série Z qui fait plaisir.

Bref, voilà qu’en 2014 a débarqué la suite , sous-titrée Red VS Dead. Et bien entendu, on ne change pas de registre. Le seul survivant du premier film y a perdu un bras. Comme il est inconscient, les médecins lui recollent ce qu’ils croient être son bras, mais qui s’avère être un bras de zombie nazi super puissant. A côté de cela, les zombies n’en ont pas fini avec leur mission et ils deviennent une menace pour toute la région. Notre héros va devoir se débrouiller avec son méchant bras de zombie pour sauver le monde de l’invasion. heureusement qu’il peut compter sur le Zombie Squad, un groupe américain se préparant à cet événement depuis longtemps.

Comme toute suite digne de ce nom, celle-ci a comme leitmotiv le « plus ». Plus de méchants, plus de zombies, plus de morts, plus de sang et de tripes, plus de références geeks, plus de gags graveleux, plus de nawak. Et c’est donc un bon gros délire qui nous est servi.

Je ne vais pas rentrer dans des détails de mise en scène, de jeux d’acteur, de réalisme des effets spéciaux. On est dans le nanard assumé, donc le but recherché n’est pas la qualité. Et pourtant le film se laisse regarder. Comme on dit : « c’est con mais c’est bon ». Pour peu que l’on aime le genre. Mais franchement je place des deux Dead Snow sur la même lignée que des trucs comme Kung Fury ou Iron Sky (dont la suite est sortie en janvier d’ailleurs, et dont les producteurs sont derrière un film suisse en recherche de fonds que je veux voir se faire : Mad Heidi). Ces petits plaisirs presque coupables…

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