Et hop, voilà la fin de la trilogie de Dreamworks autour des vikings de Beurk et de leurs dragons. Le premier film démontrait qu’humains et dragons pouvaient vivre ensemble, grâce à l’intervention de Harold, le fils du chef ; dans le deuxième film, Harold prenait son rôle de chef tandis que son dragon Krokmou se révélait être le leader des dragons. Ce troisième film va achever l’histoire et boucler la boucle, finalisant de fort belle manière une histoire de qualité.
Beurk étant devenu un refuge pour les dragons, ceux-ci commencent à y être presque trop nombreux. D’autant qu’il y a toujours des chasseurs de dragons sur les mers, et qu’il va falloir lutter là contre. Les conséquences pour Beurk et ses habitants humains et draconiques vont aller bien au-delà de ce qu’ils pouvaient imaginer.
Le juge Di ou Ti ou Dee, selon les traductions, est un personnage historique de la Chine ancienne (7ème siècle). Reconnu comme un enquêteur hors normes, il a été le héros de romans policiers chinois (dès le XVIIIe siècle), puis occidentaux (dès les années 1950), passant aussi à l’écran (petit et grand) parfois. Mais c’est cette série de films qui a marqué, nous plongeant dans un contexte mélangeant réalité historique et mythologie, sur trois films aux intrigues bien tordues. Une dose de Sherlock Holmes, un peu de mysticisme, des magouilles et des manipulations, de l’enquête, de la baston en version arts martiaux, voilà le programme de cette trilogie fort sympathique.
Le cinéma coréen se porte assez bien (Palme d’Or toute fraîche pour le réalisateur d’Okja) et j’avais déjà pu voir qu’ils se débrouillent pas mal dans les histoires de zombies avec le Dernier train pour Busan. Avec Rampant on a droit à une histoire de corruption et de révolution politique dans la Corée médiévale, avec une bonne dose de zombies par-dessus, et franchement c’était pas mal du tout.
On est en pleine période médiévale en Corée donc, qui a l’époque est le royaume Joseon, inféodé aux chinois du royaume Quing. Le roi de Joseon a deux fils, un héritier sur place et un cadet qui est otage en Quing. Le roi découvre une machination destinée à le destituer. Au milieu de ces jeux politiques, le fils cadet revient et découvre que le pays est sous la menace de monstres sanguinaires, sauvages, qui transforment leurs victimes en nouveaux monstres ; des zombies quoi. Il va devoir lutter non seulement pour empêcher la chute du trône, mais aussi pour sauver son peuple de la terrible menace de ces créatures.
La mode des biopics a touché Queen, et plus précisément Freddie Mercury. Vu l’importance du groupe dans mon histoire musicale, vu leur importance tout court sur la musique des dernières décennies, vu tout ce que l’on dit/pense/imagine sur la vie de son leader, je me suis laissé aller pour regarder ce film, et j’ai passé un bon moment.
On va donc suivre le parcours de Freddie Mercury, du moment où, bagagiste en aéroport, il rencontre le groupe Smile. De là, le parcours du nouveau groupe qui devient Queen, signe avec un grand label, devient connu, envoie bouler toute compromission pour aller où leurs envies artistiques les guident. On va vivre les tensions, les dissensions qui vont entraîner le groupe dans une chute jusqu’à la découverte de la maladie pour Freddie Mercury et le fameux concert du Live Aid. 1970-1985, 15 ans de carrière fulgurante, d’errements, de folie, de génie musical.