Bon OK je ne fais pas les choses dans l’ordre chronologique, mais après la géniale Sonic Highways, je devais aller en direction de ce Sound City, autre documentaire musical de môssieur Dave Grohl (oui on s’incline là en général). Plus que le titre du documentaire, Sound City est aussi le nom d’un studio d’enregistrement mythique de Los Angeles. En particulier, l’endroit était reconnu pour sa fameuse console d’enregistrement Neve 8078, un modèle incroyable genre fait sur mesure en commande spéciale et tout. Le studio n’ayant pas un look ni une déco ni une propreté à faire très envie, il a été malgré tout envahi par les plus grands pour l’enregistrement d’albums mythiques (plus de cent albums d’or ou de platine sont sortis de ces murs). La qualité du matériel et du personnel, ainsi que la niaque qu’il y avait là-derrière, tout cela a permis de mettre en boîte de véritables monuments dans des conditions incroyables. Parmi les petits légers ayant passé par là, on notera Neil Young, Fleetwood Mac, Greatful Dead, Foreigner, Tom Petty, Santana, Dio, Nirvana (l’album Nevermind, d’où la nostalgie de Grohl évidemment), Rage against the Machine (le fameux album éponyme), Tool, Red Hot Chili Peppers, Kyuss, Johnny Cash, Weezer, Queens of the Stone Age, Bad Religion, Wolfmother, Nine Inch Nails, Metallica, Elvis Costello, Arctic Monkeys, Elton John, Pat Benatar, Rancid, Slayer, Fu Manchu, Frank Black, Jimmy Eat World, A Perfect Circle, Kings of Leon, ou encore Mastodon,… Ca calme, hein? Continuer la lecture de Sound City
Archives par mot-clé : Musique
Wolfmother – New Crown
J’ai encore sous le bras (mais sans que ça sente trop, je vous rassure) quelques uns de ces disques que j’ai découverts l’année passée en oubliant de vous les chroniquer ici. Je vous en ai présenté quelques uns dans les dernières semaines mais je vais finir de faire le tour. Alors pour aujourd’hui ce sera Wolfmother. Ce groupe de rock australien a commencé à faire parler de lui il y a une dizaine d’années, et a sorti en 2014 son troisième album : New Crown (l’occasion pour moi de les découvrir). Un pur bon gros morceau de rock’n’roll moderne très fortement influencé par les grands anciens de la période Led Zep’, The Who et compagnie.
Dès l’ouverture de How Many Times, on a droit à un riff acéré sur l’intro et une rythmique qui cavalcade à un rythme d’enfer. La voix s’élève rapidement là-dessus et le tout se mêle en un morceau qui claque et vous agrippe par l’oreille pour vous emmener dans les joies du rock. L’amateur de air guitar (ou air drum ou autre du genre) sera très rapidement pris dedans aussi, sans pouvoir s’arrêter. De l’épique Tall Ships au plus pesant Heavy Weight en passant par l’éponyme et emballant New Crown, le funky I Don’t Know Why, les hypnotiques Radio et My Tangerine Dream, ou les déchaînés Feelings et I Ain’t Got No, l’album enchaîne les titres réussis et entraînants. Un pur bonheur avec un son qui claque bien.
Truckfighters – Universe
Toujours dans la ligne des groupes découverts en 2014 que je n’ai pas chroniqué au bon moment sur ce blog, je vous présente Truckfighters, avec leur quatrième album tout frais Universe. Ce trio de rock suédois est né au début des années 2000. Il nous distille un stoner profond aux sonorités puissantes. Le son colle bien au nom et on les imagine sur les routes caillouteuses et poussiéreuses du désert californien avec un gros camion bruyant.
Dès l’intro de l’album, Mind Control nous confronte à un riff acéré rejoint par une section rythmique qui envoie du bois, le tout donnant une folle envie de se trémousser en jouant du air guitar. La voix rauque se plaque dessus avec ce qu’il faut d’énergie. L’album déborde d’une énergie communicative, avec d’autres titres comme The Chairman (single de lancement de l’album),Prophet, Dream Sale,… A noter un titre épique, bien long, prenant et envoûtant, Mastodont, qui est juste superbe en clôture d’album.
Truckfighters donc, c’est bon pour vos cages à miel, prenez en quelques doses, ça passe toujours bien.
Turbonegro – Sexual Harassment
Dans ma récente série de billets consacrés aux disques que j’ai bien aimés en 2014 et que je n’ai pas pensé à chroniquer plus tôt, il y a du punk norvégien assez lourd et puissant avec Turbonegro ; et en particulier leur dernier opus en date qui remonte quand même à 2012, Sexual Harrasment. Oui, rien qu’au nom on sent qu’on va avoir de la pure poésie bucolique. Et effectivement Turbonegro s’avère être un bon groupe à gigoter dans la fosse en se cognant plus ou moins brutalement à des pogoteurs endiablés. Des morceaux forts et aux mélodies maîtrisées, des grosses guitares lourdes et puissantes, une section rythmique entraînante et une voix assez sauvage. Voilà Turbonegro, de la vivacité, du gros riff, du son qui claque, et c’est bon!
Donc oui je suis un peu en retard pour la découverte là, puisque le groupe existe quand même depuis la toute fin des années 80, début des 90’s. Ah ouais, c’est pas des débutants. Et ça se sent. Leur son est maîtrisé, les compositions sont de qualité, le résultat est ultra efficace et net. Sexual Harrassment enchaîne les bombes, avec des titres tous plus enlevés les uns que les autres. On sent la poésie jusque dans les paroles du genre « You give me worms » ou « I’m a tight jeans on a loose leash ». Que de finesse! Je retiens aussi le titre « Buried Alive » qui a ma préférence. Mais tous sont bons finalement et c’est un déluge de décibels qui déferle à l’écoute de cet album. Miam. Quand on tombe sur ce genre de truc, même en retard, ça fait toujours plaisir.