Archives par mot-clé : politique

15 mai 2011… Ah ben voilà de bons résultats de votations!

Ça faisait longtemps que ça ne m’était arrivé, mais là je suis très content du résultat des votations de hier. Vous l’aurez compris si vous suivez mon blog, les Vaudois-e-s se prononçaient sur trois sujets chauds et tendus, tous m’étant chers. J’ai argumenté dans divers articles récents afin de défendre ma position. Je ne prétends pas avoir fait pencher la balance bien entendu. Mais si j’ai pu aiguiller 2 ou 3 personnes sur ce que je pense être la bonne voie, je serai fier d’avoir contribué à m mesure au résultat. Avant d’aller plus dans le détail, je vais y aller avec la douche froide de ma grosse déception du jour, à savoir le taux de participation avoisinant les 40% ; rien d’extraordinaire, pas de chute libre ou quoi que ce soit, mais cela reste toujours peu à mon avis et il y a pas mal de questions à se poser à ce sujet. J’avais déjà abordé la chose avec le taux de participation des élections communales il y a peu en m’en posant justement, mais sans trouver de réponse satisfaisante. Dommage.

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D’où vient l’argent de la politique en Suisse?

Je vais surfer sur un sujet à la mode mais qui me titille depuis longtemps. Je dis « à la mode » parce que y’a quand même trois petits articles qui me sont tombés dessus à ce sujet récemment. Il y a d’abord le billet de Piques et répliques « Démocratie corrompue » qui m’a amené à l’Hebdo et un édito « Démocratie modèle et omerta » ; et aussi un article de Domaine Public « Publication des revenus des parlementaires : nouveau refus ». Bref, vous l’aurez compris, j’aimerais parler de politique et de (gros) sous. Sujet certes polémique mais Ô combien révélateur.

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La nouvelle précarité : ça nous regarde – Domaine Public

Je me permets de vous reproduire ici un article du site Domaine Public, que vous trouverez sous le titre « La nouvelle précarité : ça nous regarde – Domaine Public« . Je n’ai rien à y ajouter (vu que j’ai déjà étalé mon opinion sur le sujet dans plusieurs billets), mais j’en appelle encore une fois à l’esprit de solidarité des Vaudois et à leur refus de l’égoïsme…

 

Les Vaudois vivent un débat boiteux, économique et politique. L’objet en est la LPCFam, Loi sur les prestations complémentaires cantonales pour familles. Son but : soustraire à l’aide sociale et plus largement à l’indigence des familles qui même en travaillant ne gagnent pas un revenu suffisant pour couvrir leurs besoins vitaux. Rien qui ne soit louable, le projet valorisant le travail plutôt que la dépendance.

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Les arguments qui ne tiennent pas contre les PC familles

Je vous parlais l’autre jour des votations sur les PC Familles, et plus particulièrement je vous parlais des « affiches scandaleuses » et des « arguments trompeurs » utilisés par les référendaires qui ne veulent pas de ces prestations. Pis hier je me disais justement que j’avais pas trop argumenté le coup et que je devrais préciser mon avis sur ces argumentaires. Jusqu’à ce que je tombe aujourd’hui sur cette image qui exprime bien mon idée :

Et plutôt que de réinventer la roue à couper l’eau chaude en refaisant l’argumentaire, je vous laisse en prendre connaissance.

Je rajoute juste mes deux centimes… Effectivement que les gens ne choisissent pas de bosser pour un revenu misérable. La précarité du marché du travail n’est pas choisie par les salariés, c’est plutôt toute une frange de patrons et de hauts dirigeants qui la mettent en place avec des emplois instables, des salaires de misère, des conditions de travail désastreuses, et j’en passe. Comme d’autres affiches (non présentes ici) qui disent que l’on appauvrit le salarié et l’indépendant avec cette loi. Faux! On l’appauvrit en augmentant le coût de la vie, les loyers, les assurances, les produits ménagers, la nourriture, sans augmenter les salaires en conséquence. On ne l’appauvrit pas en lui retenant une somme minime par mois ; somme qui pourra lui revenir sous forme d’aide le jour où lui aussi sera dans la dèche par la faute d’employeurs oubliant l’humain derrière la main d’œuvre.

Bref, une campagne de mauvaise foi et de contre-vérités tente de vous faire oublier la solidarité et l’esprit humain qui sommeille en vous. Ne les laissez pas faire et pensez à la société. Pensez aux gens qui se démènent sans pouvoir boucler leurs fins de mois. Pensez que vous aussi, un jour, pourriez en avoir besoin. La précarité professionnelle augmente sans cesse. Et je ne vois pas d’amélioration se profiler. Autant avoir un filet de secours.