8eme saison donc des Experts à Las Vegas…
Le début de cette 8eme saison est marqué par le suspens haletant de la fin de la 7eme, Sara enlevée, dans une situation qui ne peut mener qu’à sa mort, et toute l’équipe à sa recherche, bien qu’ils aient enfin coincé le fameux « tueur aux maquettes » qui sévissait depuis un bon moment déjà. Ainsi va s’achever cet arc de longue haleine, avec ce « méchant » qui a donné bien du fil à retordre à nos experts.
La série reprend alors, avec des enquêtes « stand alone » sans réel arc sur la durée ; à$ part l’évolution des relations entre les personnages, et en particulier le contrecoup sur Sara de cette affaire, et l’impact sur sa liaison avec Grissom, du coup devenue officielle.
Rien de véritablement transcendant dans ces enquêtes, jusqu’à la mi-saison, où un double épisode plonge Warrick au coeur d’un grave problème puisqu’il n’a plus aucun souvenir de sa nuit avec une danseuse retrouvée assassinée, qui plus est une danseuse bossant pour un gars qu’il tenait absolument à coincer. Bref, mal parti. Ceci va revenir en filigrane sur les épisodes jusqu’à la fin où l’on a un de ces retournements de situation de fin de saison assez classique maintenant qui remet en selle un joli et gros arc scenaristique qui va sûrement occuper les personnages pendant un bon moment. Le tout avec la mort de l’un de ces personnages. Le truc est bien amené dans un joli twist.
Si je devais retenir un autre épisode, ce serait sans nul doute le 8 où Hodges propose à ses collègues d’imaginer une espèce de « jeu de rôles » autour d’un meurtre imaginaire dans le labo et un coupable à retrouver, une espèce de cluedo-style avec indices analysés de manière scientifique. Je me suis bien marré. Le 5 aussi est génial, avec un crime dans le milieu des films gore série Z, et reprenant par moments nombre de clichés de ce genre de films, très drôle aussi. la preuve que cette série est capable de ne pas se prendre au sérieux et de bien varier les plaisirs. J’ai bien aimé aussi les retrouvailles avec la fameuse petite soeur surdouée qui les avait déjà mis dans la merde précédemment. Et puis le retour de Drops , avec un côté « 48heures » (le film) amusant.
Pas mal de bons moments donc. Et avec « seulement » 17 épisodes, on ne dilue pas en vain la sauce. Faut dire qu’avec 8 saisons, on commence à avoir fait le tour de pas mal de choses, et la série doit aussi trouver à se renouveler. Mais elle reste très agréable à regarder, et c’est toujours pour moi les meilleurs des CSI.