Et bien, en voilà une sacrée bonne saison qui relance très très bien la série…
La saison 5 s’achevait en gros coup de massue : la mort de de la directrice et la dissolution de l’équipe sous les ordres du nouveau directeur. Ouch! Bien évidemment, le début de la saison 6 reprend cette base, avec trois nouveaux enquêteurs sous les ordres de Gibbs : un frimeur, un coincé et une fille. Etonnant! Une intrigue va venir s’y implanter, permettant à DiNozzo, Ziva et McGee de revenir au taf. Ouf. Cette série étant basée sur les personnages et leurs interactions, il aurait été très dur (et probablement suicidaire) d’en virer 3 d’un coup. La disparition de Caitlin avait déjà été un coup dur mais bien rattrapé avec l’arrivée du personnage de Ziva qui forme un excellent pendant à DiNozzo. Nous revoilà donc avec une fine équipe au complet dont les relations interpersonelles vont se développer. Les épisodes de cette saison sont majoritairement des loners. Il y a bien une toile de fond qui se dessine, mais très doucement. La prise de renseignements sur le nouveau directeur, les apparitions de Kort, les petits secrets de Ziva, plein de petites choses qui vont revenir mais sont peu développées pendant la majorité de la saison.
On notera des épisodes très intéressants pour développer les personnages. Heartland par exemple, qui nous fait revenir dans la ville natale de Gibbs et explore donc son passé ; on comprend mieux le personnage et on le situe bien plus précisément, lui qui restait très obscur. Deliverance revient lui aussi sur le trouble passé de Gibbs. Broken Bird aussi qui éclaire le passé de Ducky, dont les milliers d’anecdotes nous ont donné des pistes sans rentrer dans des détails comme celui-ci. Knockout nous permet de rapidement plonger un peu dans le passé du nouveau directeur, histoire de lui donner de la profondeur à lui aussi. Mais aussi des histoires de taupes, de trahisons, d’espionnage, très sympas, comme par exemple le double épisode Cloak/Dagger.
Et puis viennent les 4 derniers épisodes qui forment un tout, avec le double épisode Legend, puis Semper Fidelis et Aliyah. Une bombe! De la balle atomique! Un complot, des sales coups, des tromperies, des relations tendues entre les personnages principaux. Et un final solide comme tout, un puissant cliffhanger.
A noter encore dans cette saison le lancement du spin-off à Los Angeles, que j’ai peu suivi pour le moment (je trouve moins bon, mais il mériterait sans doute que j’y jette un oeil plus longtemps)
Bref, une saison puissante, toujours avec le même humour et les mêmes délires. On retrouve tout ce qui fait le bonheur de cette série, les personnages en premier lieu. Et vu que ces derniers gagnent en profondeur, c’est tout bon. Miam. Me suis bien régalé en tout cas. J’attends avec impatience de voir comment le final va se développer dans la saison 7.
Me réjouie aussi de voir la suite, je sens que ça va être de la bombe et plein de surprises comme d’hab…