Angry Birds

Grande première pour ce blog, la critique d’un jeu pour l’iphone ; en même temps, ça allait bien arriver, et ce ne sera pas le dernier. On commence donc avec le fabuleusement addictif et bourré d’humour Angry Birds, de chez Rovio. Le jeu se base sur une idée toute simple. Les cochons ont dérobé les œufs des oiseaux pour se faire de délicieuses omelettes. Les oiseaux sont furax et décident de tout mettre en œuvre pour les récupérer en niquant leur face aux cochons.

Sur cette idée très simple fabuleusement illustrée par le trailer ci-dessous, vient se greffer un jeu d’attaque et de bombardement. Les cochons sont retranchés dans des décors de plus en plus lourds et complexes, faits de bois, de pierre, de glace et autres. Les oiseaux sont catapultés par une fronde géante et se lancent à l’assaut de ces bastions. Avec son doigts, le joueur décide de l’inclinaison et de la puissance du tir et laisse ensuite faire la balistique et les autres douces lois de la physique. Matériaux plus ou moins résistants, écroulements en chaîne, explosion de caisse de TNT, etc, tout y est pour réduire à néant les demeures des voleurs d’œufs. Au fur et à mesure de l’avancement dans le jeu, on libère de nouvelles espèces d’oiseaux aux capacités spéciales qui sont adaptées aux nouveaux décors à détruire. On notera cependant que l’on a un nombre limité d’oiseaux à chaque niveau et que l’on ne choisit pas leur ordre de passage. Il faut faire avec ce qu’il y a et dans l’ordre. Sans compter qu’un bonus de points arrive pour chaque oiseau non-utilisé. Parce que oui il y a des points. Il ne faut pas seulement réussir à détruire tous les cochons du niveau ; plus on fait de points plus on a d’étoiles (le but ultime étant de faire 3 étoiles à chaque niveau), et plus on libère de petits goodies.

Le jeu est progressif, la difficulté bien échelonnée. On termine un niveau, on ouvre la porte du suivant qui est un nouveau défi. Si au début le jeu peut sembler très simple, la difficulté vient vite vous torturer les méninges et on se prend à passer un temps fou à refaire encore et encore le niveau pour au moins le réussir, si ce n’est gagner les 3 étoiles. Et l’addiction vous guette là. Impossible de lâcher le smartphone tant que l’on n’a pas fini le niveau, et on se dit ensuite « allez, juste encore un » ou pire « je jette juste un œil au suivant voir à quoi il ressemble et je m’arrête ». Erreur tactique, vous voilà sombrant dans la spirale de la dépendance ultime. Et avec ses 120 niveaux, le jeu est assez riche pour vous tenir en haleine un petit moment.

J’en ajoute encore une couche avec le plumage qui est à la hauteur du ramage. Parce qu’en plus le jeu est fun, coloré, sympa. Les oiseaux comme les cochons ont un look absolument dingue collant à fond à l’humour débile de ce jeu. Tout en rondeurs et en couleurs voyantes, les personnages sont parfaits. Ils sont de plus agrémentés de voix (onomatopées plutôt) dingues ; une faiblesse pour le cri des petits oiseaux bleus au décollage. Les décors sont sympas, les matériaux jolis et suffisamment bien foutus pour qu’il n’y ait pas de risque de confondre.

Bref, vous l’aurez compris, c’est un petit bijou. J’adore, et je suis addict. Une version gratuite de démo avec une douzaine de niveaux est disponible pour tester le truc et voir si cela vous convient. Pour ma part, j’y passe pas mal de mes trajets en metro…

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