Petite séance cinéma avec le petiot, avec bottage en touche de tout blockbuster américain. Cette fois, c’était Une vie de chat, une création française de qualité. A ranger dans la même catégorie « hors-normes et décalé » que des films comme Les Triplettes de Belleville, Kerity, La Prophétie des grenouilles ou encore Mia et le Migou (tiens, je vois qu’il y en a dont je ne vous ai toujours pas parlé). Et ici encore, je reprendrais bien les mêmes termes : chaleur, poésie, histoire, profondeur, attachement,…
Dino est un chat, un gros matou très vif au caractère bien trempé et à la double vie. Le jour il vit en toute quiétude chez Zoé, une petite fille dont le père est décédé et qui s’est depuis enfermée dans un mutisme profond ; une mère célibataire, commissaire de police, débordée et dépassée par les événements s’ajoute à ce tableau aux côtés d’une nounou affable. La nuit, Dino sort toujours, et va en secret retrouver Nico, cambrioleur émérite et de haut rang (ce ne serait pas mieux s’il était d’Alexandrie, non) qui accumule les butins prestigieux. La commissaire mère de Zoé enquête sur Costa, ennemi public numéro 1 et criminel redoutable, qui a assassiné son mari (le père de Zoé, si vous suivez) ; elle en fait une affaire personnelle évidemment. Et du coup délègue à son subalterne l’enquête sur les cambriolages. Et bien entendu ces histoires vont s’entrecroiser…