A y est, j’ai été voit Sucker Punch, le nouveau Zack Snyder. Je vous avais déjà pompé l’air il y a quelques temps avec la bande-annonce qui déchirait bien. Et bien la bande-annonce ne mentait pas. Sucker Punch est un gros trip geek, une claque visuelle et sonore avec un scénario pas prise de tête.
Le film raconte l’histoire d’une jeune fille à la vie compliquée qui pète une durite et se voit enfermée dans un hôpital psychiatrique avec comme seule perspective d’avenir une lobotomie. Elle n’a que quelques jours. Très vite, elle va plonger dans un monde onirique qui lui permettra de percevoir sa sordide réalité d’une autre manière (mais pas tellement moins sordide). Dans une espèce de cabaret fantasmé, elle rencontre d’autres patientes et ensemble elles vont mettre au point un plan d’évasion. Ce plan passe par le rêve dans des mondes différents, fantastiques et fantasmagoriques, qui accumulent clichés et imagerie geeks. Nos héroïnes super sexys vont se retrouver tour à tour entourées de dragons, orcs, méchas, nazis morts-vivants, robots futuristes, et autre délires. Par son choix du rêve, le film devient ainsi une excuse à cette accumulation de références à la culture geek. Parfaitement contemporain, Sucker Punch se place ainsi comme référence de l’imagerie de toute une génération.