Lie to Me, saison 2

Après une première saison qui m’avait bien séduit, on a enchaîné avec la saison 2 de Lie to Me, la série du monsieur qui sait en un clignement d’œil si tu mens ou pas. En gros, on prend les mêmes et on recommence en essayant de relancer un peu les situations et de mettre de la nouveauté. Et des nouveautés y’en a des bienvenues et des franchement moins top. On reprend donc Cal Lightman et son équipe là où on les avait laissés. Toujours aussi doués pour lire sur le visage des autres comme dans un livre, ces gens vont se retrouver mêlés à différentes intrigues. La mise en route de leur collaboration avec le FBI sera une bonne raison pour les lancer sur différentes pistes et histoires avec des machins top secrets et tout. On distingue aussi deux syndromes surprenants : celui dit du « Jack Bauer » et celui du « McLane ». Le premier donne à notre personnage principal un statut de super-héros avec des pouvoirs au-delà du commun des mortels qui lui permettent de résoudre tous les problèmes que l’on peut lui soumettre. Le deuxième lui confère une aura de « pas de bol » assez phénoménale attirant sur lui et ses proches une série de problèmes et de dangers. Une fois ces deux éléments posés, on va se dire que les intrigues et scénarios n’ont plus grand chose de crédible, ni dans leurs tenants et aboutissants ni dans leur résolution. C’est du too much à chaque fois. Lightman est capable de tout, ajoutant à sa panoplie d’intellectuel une connaissance des armes à feu, de la baston et du milieu du crime. De plus, certains éléments de scénarios, des personnages par exemple, sont vraiment maladroitement amenés et font l’effet de cheveux sur la soupe ; je pense en particulier à l’arc concernant Clara qui n’apporte juste rien et se révèle plat.

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Session d’automne 2011 des chambres fédérales

Et voilà que s’achève la session parlementaire de l’automne 2011 à Berne. Bien entendu, je m’y suis intéressé un peu plus qu’à l’accoutumée, au vu de ma position de candidat. Et je souhaiterais revenir sur quelques sujets qui y ont été discutés, en bien comme en mal, des choses qui me font réagir…

Avions de combat

Je ne vais pas rajouter une couche sur ce sujet. J’avais déjà fortement réagi la semaine passée. Signalons juste que le GSSA, les Verts, le PS et d’autres veulent mettre en place une initiative contre cet achat.

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Le mot d’ordre : Allez voter – courrier des lecteurs

Encore un courrier des lecteurs aujourd’hui dans le cadre de cette campagne pour les élections fédérales. Un courrier des lecteurs que je co-signe à nouveau avec ma co-listière Irina Krier. Je vous mets le texte ici :

Les jeunes femmes suisses ne sont que 26% à voter, un chiffre inquiétant. Comparons ceci à la campagne « Définissez le visage de la suisse » qui reflète la composition du Parlement : beaucoup d’hommes de plus de 50 ans, de classe sociale élevée. Certes, ils sont compétents pour comprendre et représenter les hommes de plus de 50 ans qui sont indépendants, ou chefs d’entreprise, membre de conseils d’administration,… et c’est tant mieux.

Mais comment peuvent-ils comprendre les soucis quotidiens d’une jeune mère de famille active, qui jongle entre garderie et travail, qui fait les courses en rentrant en bus avec une poussette, pour qui l’achat des fournitures scolaires est un passage obligé du mois d’août? Que l’on ne me dise pas que les jeunes étudiant-e-s à budget limité, qui remplissent CV sur CV à l’obtention de leur diplôme, que ceux/celles qui rentrent le soir pour s’occuper de leur famille après le travail et font la cuisine sont représenté-e-s par ces mêmes parlementaires. Ces jeunes hommes et femmes, pour qui les coûts de la santé, la garde des enfants, les transports publics, la recherche d’un logement sont les questions les plus importantes de leur vie, ne votent donc pas.

Pourtant, il y a des candidats qui vivent la même vie, qui ont les pieds dans la même réalité, des jeunes mères et pères de famille actifs, des étudiants, des apprentis, qui ne rentrent pas chez eux mettre les pieds sous la table et lire les cours de la bourse. A ceux qui se sentent exclus de représentation au Parlement : « voyez qui peut vous comprendre, qui peut défendre vos intérêts, votre avenir. Allez voter. Ne laissez pas ceux qui ne vous comprennent pas décider à votre place. »