Vendre son corps pour un sac de marque, WTF…

L’autre soir je suis tombé sur un reportage qui m’a laissé grandement interloqué. Je n’ai pas tout compris. Il s’agissait de jeunes femmes qui se prostituaient pour acheter ou recevoir tel sac de marque, telle paire de bottes hors de prix ou telle fringue au nom renommé dans certains cercles (le fait que je ne connaisse de loin pas toutes ces marques n’est pour rien dans mon incompréhension du truc). Et là je me dis « mais quelle échelle de valeur leur a-t-on inculqué? » Comment en arrive-t-on à vivre dans une société où l’on est prêt à sacrifier son intimité, son corps, pour des trucs d’apparence qui de toute façon ne seront plus à la mode dans 6 ou 12 mois? Comment a-t-on pu instiller dans leur esprit une telle vision des choses? Comment est-on arrivé à donner une telle importance au paraître qu’elle dépasse celle donnée à notre être?

Quelque part on rejoint un billet de l’année passée. Et je vois que je ne suis toujours pas à jour par rapport à notre société. Certes les femmes de ce reportage ne sont pas majoritaires dans notre société (ouf). Mais quand même, qu’une seule puisse avoir cette idée, c’est quand même qu’il y a un sacré malaise quelque part, un truc qui cloche vraiment dans notre société. Non?

 

Crédit image : Vuitton untitled monogram IV, par destempsanciens, sur Flicker, licence CC

Découverte de Dishonored

Si vous suivez un peu ce blog, vous aurez probablement remarqué que le jeu Dishonored me faisait de l’œil depuis un moment déjà. Alors comme l’autre jour je l’ai trouvé en occase à vil prix, j’ai craqué ; et je ne suis pas déçu (si ce n’est par mes heures de sommeil depuis en fait). Alors le but de ce billet n’est pas de faire un test complet et détaillé, mais juste un retour sur mes premières impressions après quelques heures de jeu bien tendu. Pas de spoiler non plus puisque je ne suis pas monstre avancé dans le scenario, ne vous inquiétez pas.

Donc Dishonored prend place dans la cité maritime de Dunwall. C’est une ambiance de base un peu victorienne avec une impératrice qui tient la ville, aimée et sympa. Depuis quelques temps, la technologie a fait son apparition grâce à l’huile de baleine trafiquée qui permet de faire tourner des éclairages publiques, des machines bizarres, le tout dans une ambiance très très steampunk qui me plaît vraiment beaucoup. Et puis il y a cette peste qui a frappé Dunwall, avec ses cohortes de rats agressifs. La ville s’écroule, des quartiers sont inondés, abandonnées. Les riches se calfeutrent dans leurs rues avec une garde au taquet tandis que les gangs prennent en main ce qu’ils peuvent de manière brutale. Des édifices tombent en ruines, tandis que de riches débauchés se vautrent dans la luxure. C’est du steampunk où on a remis du « punk » dans le « steam ».  ; loin de certaines interprétations dorées et brillantes de ce genre, on retrouve ici tout ce qui fait le « punk » du cyberpunk, un côté « no future » désespéré, un truc glauque et sombre et sordide. C’est tout sauf le pays des bisounours. Dans cette ambiance, le protecteur de l’impératrice est envoyé dans les îles voisines pour trouver de l’aide contre la peste. non seulement il revient chargé de mauvaises nouvelles, mais en plus l’impératrice est assassinée sous ses yeux et il se retrouve accusé d’un crime qu’il n’y pas commis. Ce protecteur, c’est Corvo, et c’est le personnage dont on va prendre les commandes au cours du jeu. A commencer par une mission d’intro faisant office de tutorial et qui nous permet de sortir de prison et de trouver quelques alliés. Les buts du jeu seront dès lors de nettoyer la ville des salauds, de se venger de ceux qui nous ont fait ça, de retrouver les coupables du meurtre de  l’impératrice, etc. Et en plus on va rencontrer très vite l’Outsider, une sorte d’esprit/être/divinité pas du tout apprécié par la religion officielle en place et qui va nous gratifier de pouvoirs fort sympathiques ; pas certain que ceci soit gratuit et je m’attends à ce qu’il soit intimement lié à l’intrigue. Continuer la lecture de Découverte de Dishonored