Revue de web – S02E37

revue_de_webSociété

Les scientifiques confirment le réchauffement climatique dans un rapport qui fait peur.

Politique

Un homme d’affaires se propose de payer les amendes des femmes voilées au Tessin. D’ailleurs, cette votation atteint quand même un ridicule dans l’inutile.

Le Conseil des Etats accepte le principe des working poor et les salaires scandaleusement bas, ne voulant pas intervenir.

Après les dernières votations, voilà que l’on veut déjà libéraliser davantage les heures d’ouverture.

Et encore la classique augmentation sans fin des primes d’assurance maladie.

Qu’il est beau notre pays neutre soutenant les guerres dans le monde par le commerce des armes.

Le 120 secondes réagit au maintien de l’obligation de servir.

Culture

La date du retour d’Hero Corp, yeah!

La petite soirée jeux de Ch’piil de samedi

AugustusSamedi, les copains de Ch’piil organisaient le championnat suisse d’Agricola. Je ne maîtrise largement pas assez le jeu pour m’y coller. Mais par contre après il y avait une petite soirée jeux à laquelle je me suis rendu avec plaisir. Pour une fois que ce n’est pas en semaine!

J’ai pu faire une nouvelle partie d’Augustus (chez Hurrican), la très sympathique dernière création en date de Paolo Mori (le papa de Libertalia) basée sur un principe de Loto. Mais un Loto fortement boosté amenant des choix tactiques intéressants. Bien que très joliment illustré, le thème s’efface très vite car n’étant pas tellement lié à la mécanique. Un jeu très sympathique, et très accessible, que je vais probablement régulièrement ressortir. Continuer la lecture de La petite soirée jeux de Ch’piil de samedi

La route

la_route_the_road_bande_annonce_1Dans un futur pots-apocalyptique dur, gris et froid, un homme s’aventure avec son fils le long de la route qui doit les mener à un endroit où tout va mieux. C’est leur destin que ce film (tiré d’un roman que je n’ai pas lu) va nous faire découvrir. Au travers de décors magnifiques et d’un rendu post-apo grandiose, la relation père-fils va être un élément central, la seule chose les séparant des terribles tueurs que tant de gens sont devenus. Contre les éléments et les hommes, contre l’environnement et contre des groupes de personnes, l’enfant va suivre un voyage initiatique qui le conduira à devenir lui-même un homme. Ce film est très dur, la joie est quasiment absente, le ton est gris et dur comme le monde, froid, mordant, une vision si sombre de l’avenir et de l’espèce humaine. Et pourtant le tout est si prenant, si terriblement humain et proche de nous. C’est un gros choc, brutal comme un coup dans la gorge qui vous coupe la respiration, ne vous laissant la reprendre qu’une fois au générique.

On est dans le post-apo. Et même s’il y a des méchants, il ne faut pas s’attendre à du Mad Max. Du cataclysme on ne sait pas grand chose, on en aura quelques bribes par les flashbacks qui émaillent le film. Avec les nuages et la pollution est venu le froid, et les besoins en feu et chaleur. Les infrastructures qui lâchent. Faune et flore qui disparaissent. Le manque de nourriture. Le cannibalisme dès lors. Et la disparition des autorités laissant libre cours aux gangs de dangereux survivants qui délaissent leur humanité. Au milieu de ces horreurs, quelques personnes qui tentent de rester elles-mêmes. Continuer la lecture de La route

GI Joe : Conspiration

GI-Joe-ConspirationAprès l’amusant GI Joe premier du nom, je m’étais demandé si je me pencherais sur sa suite. J’ai sauté le pas, et franchement j’aurais pu m’en passer. Là où le premier était un bon moment de nawak divertissant et bastonnant, ici on a du nawak tout court. Scénario, acteurs, baston, effets spéciaux, tout est à la ramasse. Ils ont voulu profiter du succès du premier, mais là honnêtement rien à voir. N’est pas Stephen Sommers qui veut, et là Jon M Chu n’est clairement pas à la hauteur (signalons qu’on lui doit des trucs comme Sexy Dance, un machin sur Justin Bieber, et qu’il semble parti pour s’occuper non seulement d’un GI Joe 3 mais aussi des Maîtres de l’Univers). Au niveau des acteurs, le sympathique Channing Tatum assure la transition entre les deux épisodes du côté des gentils, mais pas longtemps. Arnols Vosloo reprend aussi sa place, même si on le voit peu, grâce aux nano-machins. On retrouve aussi Ray Park et Byung Hung-Lee, toujorus masqués. La nouvelle garde est assurée par une brochette de pseudo-acteurs aux capacité d’interprétation franchement limitées. On y retrouve le solide Dwayne Johnson, aka l’ancien catcheur The Rock, toujours aussi navrant quand il s’agit de faire autre chose que rouler les mécaniques. Adrianne Palicki est certes mignonne mais elle est aussi à la ramasse. Franchement il n’y a bien que Ray Stevenson qui tire un peu son épingle du jeu en méchant sympa. Et puis bon y’a Bruce Willis, à se demander s’il devait avoir vraiment faim pour se retrouver embarqué là-dedans ; il garde son attitude cool, et joue sur son personnage, mais franchement avait-il besoin de ça?

Bon, OK, un réalisateur et des acteurs bidons, c’est une chose. Si au moins on leur avait mis quelque chose de bien pour travailler dessus. Mais non. j’ai rarement vu un scénario aussi cousu de fil blanc ; et pourtant je suis assez amateur de nanards. Là franchement rien ne tient la route. Des plans des méchants aux retournements de situation en passant par les déductions de nos prétendus héros, c’est une avalanche de conneries et de trucs pas crédibles pour un sou. Impossible d’accrocher. Même les scènes d’action ne tiennent pas la route.

Visuellement, on va dire qu’il y a une scène qui tient un peu la route. Alors certes elle n’est pas plus crédible que les autres, mais je dois dire que la baston à flanc de montagne, elle envoie bien du bois. Mais en dehors de cela on a des CGI mal foutus et des scènes mal pensées.

Alors oui j’avoue le plaisir coupable de m’être bien amusé sur le premier GI Joe ; mais là c’est juste franchement mauvais. Donc au lieu de perdre votre temps à e voir, allez plutôt jeter un œil sur le billet de l’odieux connard qui vous présentera mieux que moi les différentes incohérences scénaristiques.