Suite à un accident, une substance chimique transforme la zone de Las Vegas en véritable repaire de zombies. Les infectés courent dans tous les sens, bouffent les gens et en transforment d’autres en zombies. L’armée bloque en urgence la ville, en ayant évacué ce qu’elle pouvait de survivants, et une zone de transit se forme autour, avec des réfugiés attendant d’être évacués, tandis que le président décide d’une frappe nucléaire pour mettre fin à l’épidémie. Un milliardaire envoie un groupe de mercenaires dans l’enceinte de la ville pour y récupérer son magot avant l’explosion ; et on va suivre l’aventure de ces petits gars au sein d’un Las Vegas abandonné aux zombies, ces derniers n’agissant pas aussi bêtement qu’on ne le crois habituellement.
Bon alors sur le papier le mélange film de braquage et film de zombies dans un décor comme Las Vegas, ça sonne super bien. Malheureusement le film n’est pas franchement à la hauteur de ces espoirs. Il n’est pas fondamentalement mauvais non plus et constitue une petite distraction qui se laisse regarder. Il y a même quelques moments épiques bien sentis, des punchlines et un peu d’humour réussis, du gore, et quelques images ben marquantes (‘tain un tigre zombie quoi) ; il faut dire que Zack Snyder (300, Watchmen, Suckerpunch, Man of Steel, Batman V Superman,…) a l’habitude de chercher le résultat visuel bien flashy et qui marque les rétines. Mais sinon on n’est jamais surpris, pris au dépourvu, tendus, scotchés ou quoi que ce soit. Aucune réelle surprise et un certain manque de fun.
Devant la caméra, les acteurs suivent le truc, à savoir qu’ils font le job sans prétentions et sans se donner au max. On y trouve Dave Bautista (Les Gardiens de la Galaxie et autres Marvel, 007 Spectre, Blade Runner 2049, Hotel Artemis,…), Ella Purnell (Maléfique,…), Omari Hardwick, Ana de la Reguera, Theo Rossi (Sons of Anarchy, Cloverfield,…), Matthias Schweighöfer, ou encore Nora Arnezeder.
Au final, on a un film divertissant mais sans plus, dont on aurait attendu bien davantage avec ce thème, ce décor, ce réalisateur.
Une réflexion sur « Army of the Dead »