Dans la série des « grands classiques que je n’avais pas encore vus », j’ai profité d’une séance télé pour le regarder avec ma fille. Et je comprends maintenant l’engouement autour de ce long-métrage d’animation qui fête quand même ses 20 ans.
A la fin des années 50 aux Etats-Unis, en pleine Guerre Froid et sous la crainte perpétuelle d’un conflit pouvant devenir nucléaire avec les Russes, on suit les pas d’un petit garçon féru de SF qui va rencontrer et sauver un robot géant d’origine inconnue. L’amitié qui va naître entre eux sera attaquée par l’armée qui craint bien évidemment que la créature soit une arme.
Oui je sais je suis faible. Je me plains régulièrement de tous ces films sans imagination qui usent des franchises jusqu’à la corde et qui ressassent finalement beaucoup de trucs tout le temps identiques. Et pourtant je continue à aller voir ces films Marvel parce que (dans l’ensemble) je m’amuse quand même bien. Je suis plutôt bon public, je l’admets. Rarement très bons, ils ne sont aussi que rarement réellement mauvais. Et je passe presque toujours un bon moment. Alors là, j’ai rejoint les potes pour aller voir ce Captain Marvel qui me tentait bien. Et de nouveau j’ai passé un bon moment, je dirais même qu’il est plutôt dans les bons Marvel.
Bon, Captain Marvel je connaissais pas trop dans les comics. Alors ici on a droit à une origin story qui nous permet de cerner un peu le personnage, avant qu’il ne rejoigne les Avengers dans le prochain film pour mettre une raclée à Thanos. On y découvre une guerrière Kree, ces extra-terrestres super-policés et cadrés qui luttent contre les Skrulls (ces derniers sont des métamorphes qui envahissent planète sur planète à-travers la galaxie, j’en parlais au sujet d’un comics il y a pas trop longtemps). Un concours de circonstances va l’amener sur Terre où elle découvrira une menace de grande ampleur ainsi que des secrets sur sa vie et son passé. Je vais aps aller plus loin, parce que la bande-annonce a certes donné quelques indices mais de loin pas tout ; et je dirais même que j’ai été agréablement surpris de ne pas connaître toute l’intrigue via les bandes-annonces comme c’est trop souvent le cas.
Ce film de 2018 nous place dans un futur indéterminé mais pas si lointain. On y vit dans une société ultra-connectée. Tout un chacun est relié à une énorme base de données et dispose d’implants oculaires très développés. Ainsi dès que l’on voit quelque chose ou quelqu’un, des infos à son sujet s’affichent. On peut aussi accéder, pour peu que l’on en ait les droits, à l’historique de tout le monde, de ce que chacun a vu, même une fois les personnes décédées ; ce qui simplifie grandement le travail de la police. Jusqu’à ces meurtres où les derniers instants de la victime ne sont vus qu’à-travers les yeux du tueur. Et cette rencontre de l’inspecteur chargé de l’enquête avec une femme qui ne laisse aucune trace numérique, non référencée, une sorte de fantôme, une anomalie dans cette société lisse et parfaitement maîtrisée.
Liam Neeson, on l’a connu sauvant sa fille, sauvant son fils, vengeur, survivant, mentor de Batman, d’Obi-Wan Kenobi, militaire ou ex-militaire, sauveur de juifs, vigilante masqué, chevalier. Mais oui il a marqué par ses rôles de bourru forcé à devenir brutal, surtout ces dernières années. Là il remet le couvert pour venger son fils. Alors oui ça change pas grand chose à ce qu’il a pris l’habitude de faire, mais il le fait plutôt bien, et ce film est franchement sympa.
Ce Cold Pursuit est le remake hollywoodien du film norvégien « Refroidis », du même réalisateur, daté de 2014. Il nous place dans le nord américain, où la météo nécessite d’imposants chasse-neige pour déblayer les routes. Le conducteur de l’un de ces véhicules voit sa vie bouleversée quand on retrouve son fils mort d’une overdose ; un fils si calme qui ne se droguait pas. Le père va remonter la trace des responsables, choppant les gars un par un au fur et à mesure qu’il progresse dans l’échelle de l’organisation concernées, et les éliminant de manière assez brutale. Le tout ne va pas aller sans déclencher l’attention d’autres gangs mais aussi de la police pour un final bien violent. Le film baigne constamment dans un mélange de polar sordide et d’humour noir.