Archives de catégorie : Ciné

Le chasseur et la reine des glaces

hay9dyck2hm7um2l7gi8lme6lfbLe succès de Blanche Neige et le Chasseur a bien évidemment donné des envies de suite. On a donc placé derrière la caméra Cédric Nicolas-Troyan, réalisateur de la seconde équipe et superviseur des effets visuels du premier film, pour un nouvel opus tournant autour du Chasseur et avec la présence juste évoquée de Blanche-Neige. On découvre ici que la méchante reine Ravenna a une sœur, que celle-ci est partie fonder son royaume dans le nord (à cause de ses pouvoirs sur le froid et la glace). Cette nouvelle méchante reine, Freya, capture des enfants pour les élever et en faire son armée afin de conquérir un max de terres. Parmi ces enfants, le futur Chasseur et celle qui deviendra sa femme. Freya s’oppose à cet amour et le Chasseur parvient à fuir, croyant sa femme morte. On le retrouve des années plus tard, après le premier film (eh oui, ce film-ci est à la foie une préquelle et une suite). Le miroir magique a été dérobé, Freya est sur sa piste, et bien évidemment on demande au Chasseur de le retrouver. Il part en mission avec l’un de ses anciens compagnons nain, un nouveau nain. Et d’autres qui vont les accompagner par la suite, dont deux naines et bien évidemment la femme du Chasseur pas si morte que cela. Le tout dans une mission de fou pour sauver le royaume de Blanche.Neige et pourquoi pas le monde de la domination du Mal.

Le premier film était un bon petit divertissement pop-corn, OK. Ici on reprend les personnages principaux (sauf l’héroïne) pour construire un autre pan de ce qui est supposé être une grande fresque médiéval-fantastique. Mouais. Bon ben cette suite n’arrive de loin pas au niveau du premier qui n’était déjà pas exceptionnel. On enchaîne les clichés, le scénario tient sur la tranche d’une feuille de PQ (et qui arrive après le Frozen de Disney, auprès duquel il fait vachement repompé quand même), la réalisation n’est pas mauvaise mais ultra-classique et sans le souffle épique nécessaire à ce genre d’histoire. Heureusement que quelques acteurs se donnent de la peine, à commencer par Nick Frost et son acolyte Rob Brydon en éléments comiques du film. Heureusement aussi que Chris Hemworth ne se prend pas au sérieux et surjoue sur son côté « beau gosse musclé qui fait craquer). Quand aux actrices, on a bien Charlize Theron qui s’en sort très bien (eh oui elle revient, désolé du spoil), tandis que Jessica Chastain et Emily Blunt sont désespérément plates (enfin, leurs personnages et leur jeu, pas elles-mêmes, on s’entend bien) et sans grand intérêt, sans profondeur ; à nouveau c’est le duo comique féminin, Sheridan Smith et Alexandra Roach, qui reste presque le plus sympa. Et quand un film qui se veut un truc épique médiéval-fantastique plein de baston et de mystères tient davantage la route par ses rôles comiques que par le reste, on peut se dire que le résultat n’est pas à la hauteur. L’ennui vient assez vite, et comme on s’attend rapidement à ce qui va arriver, on attend juste de voir à quel moment cela va arriver. Un film très dispensable donc.

Peter et Elliott le dragon

affiche-francaise-peter-elliott-dragon-film-2016-03Dans les films du moment est apparu un très joli contes pour enfants avec la nouvelle version de Peter et Elliott le Dragon. Bon alors ça fait très longtemps que je n’ai pas vu la version de 1977, mais je crois qu’il n’y a franchement pas grand chose en commun, à part un lien particulier entre un enfant un peu coupé du monde et son ami le gentil dragon invisible. Dans cette nouvelle version donc, le jeune Peter, 5 ans, est en voyage en voiture avec ses parents au milieu de la campagne nord-américaine, loin de tout. Accident de la route, et paf, voilà notre petit gars orphelin qui se balade seul dans la forêt, jusqu’à ce qu’il rencontre un dragon, mais un gentil hein. Six ans plus tard, on est dans une ville du fin fond de l’Amérique du nord, avec sa communauté tournant autour de l’industrie du bois. Le patron de la scierie locale, père célibataire, s’apprête à épouser la responsable de la préservation de la nature locale, ce qui fait de jolies étincelles quand même. Surtout quand le frère du patron de la scierie ne prend pas de gants quant aux arbres qu’il faut couper. Le père de la dame en question est lui un sculpteur sur bois qui prétend avoir jadis rencontré un vrai dragon dans la forêt, ce qui bien entendu le fait passer pour le cinglé du coin. Quand ces gens vont trouver Peter dans les bois et le ramener à la civilisation, ce ne sera pas complètement facile (mais bon, la présence de la fille du patron de la scierie, du même âge que Peter, va aider). Sauf que Elliott, le dragon, ne l’entend pas de cette oreille ; on va la repérer, le découvrir, et ce sera la lutte entre ceux prônant sa capture et ceux qui sont pour le laisser libre.

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Blanche-Neige et le chasseur

affiche-blanche-neige-et-le-chasseur-xlCe film de 2012 est une adaptation en live-action du conte de Blanche-Neige, nous sortant un peu du classique de Disney qui a tant marqué l’esprit de générations. On a ici l’histoire de la jeune Blance-Neige, fille du roi, princesse héritière, dont la mère est décédée. Le roi tombe amoureux d’une belle femme qui l’assassine et s’empare du trône. Elle use de sa magie pour garder une beauté et une jeunesse éternelle, en usant contre les hommes qui cherchent habituellement à en profiter. La nouvelle reine enferme la princesse qui, après des années, parvient à s’échapper. La reine veut la tuer, d’une part pour virer toute prétendante potentielle, d’autre part parce que la pureté de son cœur lui donnerait l’immortalité. Elle envoie donc à sa poursuite dans la vieille forêt maudite où personne ne veut aller un chasseur alcoolique et veuf. Ce dernier va s’avérer être un allié de poids de la princesse qui, après diverses aventures, va prendre les armes pour mettre à bas la méchante vilaine reine-sorcière. Continuer la lecture de Blanche-Neige et le chasseur

Cyborg Conquest

10292859-1322673020-134038Bon ben voilà, juste pour dire que l’autre jour j’ai vu un nanard, un vrai, un pur de dur, du nanard de chez nanard… Flémingite aigüe, larvage titanesque, bref j’ai même pas zappé et je suis allé au bout malgré tout ce que ce film avait de navrant. Le fait que je sois resté croché prouve à mon avis le statut de nanard et non de navet. On suit une troupe de braqueuses ultra sexy, badass, féministes, bikeuses et méchantes qui fuient vers le Mexique et s’arrêtent pour une pause dans une petite ville. Parce que ouais, quand t’es pourchassé, tu t’arrêtes dans un endroit peinard pour boire un coup plutôt que d’aller au bout de ta fuite. Évidemment, elles se fâchent suite aux remarques sexistes d’un motard du bar et bam en le dessoudant on découvre que c’est un robot. Baston et poursuite, et hop on tombe dans la grosse intrigue de ce film. Un savant fou qui a créé des androïdes (et génoïdes pour ceux d’apparences féminine, sisi), tout plein, et les a répandus sur la planète (enfin, surtout les USA), pour éradiquer l’espèce humaine et ne plus vivre qu’au travers de ces robots. Waouw. Bien entendu, nos braqueuses sont les seules à avoir vu ce qui se trame, et comme ce sont des braqueuses elles ne vont pas voir les flics et décident de régler cela à leur manière. Oh et puis bien sûr elles auront quand même besoin de mecs pour s’en sortir parce que les rôles de femmes fortes ça va un moment mais faut pas déconner on va pas leur faire croire qu’elles peuvent réussir quelque chose sans nous, non mais.

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