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Super 8

Avec Super 8, on se retrouve à fond dans une ambiance des films à la Goonies ou ET par exemple, avec comme héros ce groupe de jeunes ados/grands enfants. En plus, ça se déroule en 1979, pile poil dans l’époque. Cela a toujours été dit, JJ Abrams a voulu ici faire son hommage à ce genre de films. Et comme en plus il aime les films de monstres, on en met aussi. Et puis en plus il va rendre un hommage au cinéma, en montrant un groupe de gamins qui tournent un film avec leur camera Super8. D’où le titre. Nos gamins vont être témoins d’un terrible accident de train pendant leur tournage. Et très vite tout va changer dans cette petite ville. L’armée débarque, sécurise la zone de l’accident, prend le contrôle des autorités, impose différentes règles. Le tout pour couvrir ce qui s’est échappé du train. En effet, une créature s’est enfuie et rôde dans le coin, tuant au passage quelques personnes. La tension monte et ce sont bien sûr nos gamins qui vont réussir à comprendre de quoi il retourne et à trouver une solution.

Disons-le tout de suite pour être honnête : j’ai beaucoup aimé ce film. Certes le scénario n’est pas transcendant et ne réserve guère de surprises. Certes il y a plein de déjà vu là-dedans. mais qu’est-ce que tout cela est bien traité! Et puis je retrouve une ambiance et un style de film que j’ai toujours beaucoup aimé, avec ces aventures de gamins. Continuer la lecture de Super 8

Transformers

Chez Hasbro ils savent y faire avec les adaptations ciné de leurs jeux. Entre Battleship et GI Joe on avait déjà un éventail de ce que l’on pouvait en tirer. Et là l’autre soir, au grand dam de ma femme, je suis tombé sur Transformers à la télé. Bon OK, j’avais loupé les premières 7 minutes et demi, mais je me suis dit que je devrais pouvoir me super-concentrer pour rattraper le coup et me raccrocher au scenario alambiqué et profond du truc. Pas de problème à ce niveau-là. Je regrette en fait juste d’avoir loupé une des scènes d’action, dommage.

Comme pour les deux autres pré-cités, le scénario n’est qu’un prétexte à une débauche d’action et d’effets spéciaux qui claquent dans le format blockbuster qui fait cracher les spectateurs au porte-monnaie dans des cinémas bondés d’ados et de pop-corn. On a donc des robots géants qui vivent sur une planète où ils se sont foutus sur la gueule. Pour gagner, il leur fallait un super artefact de la mort que l’on pourrait appeler MacGuffin-1 ; mais cet artefact s’est retrouvé sur terre, et le grand méchant à sa poursuite est congelé au Pôle Nord. Le descendant de l’explorateur qui a découvert le robot est le seul à disposer d’un objet que l’on nommera MacGuffin-2 qui permet de retrouver le MacGuffin-1. Dès lors, les gentils Autobots et les méchants Decepticons vont chercher cet ado un peu geek et paumé mais qui va devenir classe et séducteur. Les uns pour trouver MacGuffin-1 et le planquer, les autres pour trouver MacGuffin-1 et l’utiliser pour détruire la Terre. Une prouesse de scénario nous emballera les deux arguments vendeurs du film pour le public gonflé d’hormones adolescentes ; Megan Fox et Rachael Taylor. Le tout résultant en une série crescendo de bastons monstrueuses où les robots se foutent sur la gueule, où les humains subissent. Pour que tout se finisse mieux dans le meilleur des mondes, yeah, youpie!!! Continuer la lecture de Transformers

Lockout

Alors là je ne sais plus où mais il m’avait semblé lire quelques commentaires assez positifs sur ce film… Jamais que c’était un monument, faut pas exagérer, mais que c’était un bon film d’action efficace. Alors ou bien ma mémoire m’a trompé (fort possible), ou bien c’était de l’ironie que je n’ai pas captée, ou bien c’était des gens aux goûts douteux. Reste que ce Lockout fait un peu « sous- NewYork 1997 » en ne gardant que des mauvais clichés du truc sans les questions intéressantes que l’on peut y trouver en arrière-fond, le tout un peu modernisé. Lockout nous raconte l’histoire de ce pauvre agent américain superman de l’action et du renseignement qui tombe dans un traquenard, accusé de meurtre et que finalement on envoie dans une super prison en orbite pour sauver la fille du président prise au milieu d’une méga-mutinerie. Au-delà de sa maigreur famélique, ce scénario est d’une platitude incroyable et d’une incohérence totale. Je vais pas dire que tous les films que j’aime ont un scénario en béton armé, mais au moins le traitement de ce dernier sauve souvent la mise. Ben pas ici, parce que en plus c’est pas bien fait.

On reprend l’idée du héros badass qui envoie chier l’autorité avec un sens de la répartie bien trempé et empli de cynisme débordant ; sauf que la sauce ne prend pas. Et là où habituellement j’apprécie assez Guy Pearce, il se farcit ici un personnage froid auquel je n’arrive pas à m’identifier. Bien sûr, il révèle un bon fond sous sa carapace ; bien sûr il tombera amoureux de la jolie fille du président ; bien sûr c’est un vrai gentil qui n’a rien à se reprocher ; bien sûr il est victime du complot ; bien sûr c’est un surdoué des techniques de combat, d’infiltration et de renseignement, encore mieux que Jack Bauer. Et rien ne vient briser cette carapace au final bien creuse. Même le jeu d’acteur ne donne pas d’intérêt au personnage. On est bien loin du fabuleux Snake Plisken.

Un film largement dispensable ; on trouvera très facilement bien mieux dans la catégorie gros film d’action sans réflexion.

Battleship

Je suis fan de jeux de société. Je suis fan de science-fiction. Je suis fan de bons gros aliens. Je suis fan des supers effets spéciaux. je suis fan de bons films bourrins. Sur le papier, j’aurais eu de quoi être convaincu par ce Battleship. Mais non en fait. Bon, sur le fond, un film tiré du jeu « Bataille navale », avec en plus tous les commentaires que j’en avais lus, je ne m’attendais pas à des miracles. En fait c’est plutôt plat et creux. Même pas un vrai bon blockbuster sans réflexion qui donne dans l’action à fond. Ce film ne tient pas la route une seconde. Rho, allez, soyons fous, y’a bien un truc qui le sauve : le design des vaisseaux aliens qui est vachement sympa dans l’ensemble. Mais sinon qu’est-ce que c’est mauvais!

Commençons par l’adaptation du jeu… En dehors d’une séquence qui se déroule en tir au hasard en direction de cases à partir d’un bateau, il n’y a absolument rien à voir. Des aliens qui débarquent sur terre pour tout péter et seul un navire de guerre américain disponible pour faire quelque chose. Rien à voir. Bon, Ok, il y a des milliers de jeux qui ont plus de profondeur et donneraient une adaptation sympa (franchement, adapter King of Tokyo, Zombicide, ou d’autres du genre, je signe demain). Mais là, pfiouh! La vache! Continuer la lecture de Battleship