The Light Fantastic

Comme ça de temps en temps, je me prends à retourner à Pratchett que je n’ai finalement pas tant lu que ça…

Alors j’aime beaucoup Pratchett, c’est pas ça. Mais bon, les aléas divers font que je n’ai pas lu tellement de bouquins du Disque-Monde alors que ça m’éclate franchement bien. Y’a des hauts et des bas mais l’ensemble est très sympa. Pour les débarqués d’une autre planète qui ne connaîtraient pas, le Disque-Monde est donc un monde fantasy décalé plat comme une assiette reposant sur le dos de quatre éléphants, eux-mêmes de bout sur le dos d’une tortue géante dérivant dans l’espace. Déjà là ça donne une idée du gros trip de l’auteur. En plus de cela, le monde est donc complètement déjanté et à côté de la plaque. L’absurde y côtoie le fantasque, pour obtenir des histoires extrêmement sympathiques et très drôles. Du Pratchett j’en ai lu en vo et en vf. Reste que je préfère la vo, même si je passe sans doute à côté de plus d’une subtilité de langage ; mais la traduction en vf est de très bon niveau, et franchement c’est pas évident à traduire. Parce que du Pratchett ça joue beaucoup sur les mots, c’est subtil, tordu. Un humour pas évident. Et qui décortique en plus certains aspects de notre société moderne de manière parfois très acide.

Dans ce deuxième tome du Disque Monde (après The Colour of Magic), on en est aux origines de quelques trucs devenus standards par la suite. Par exemple, pour moi, la bibliothécaire de l’université a toujours été un singe. Ben non, il m’aura fallu prendre ce bouquin pour découvrir que c’était arrivé suite à un incident magique qui a bouleversé pas mal de choses. On suit donc ici les aventures de Rincewind et Twoflower, entamées dans The Colour of Magic, plongés bien malgré eux dans une lutte de pouvoir pour détruire ou sauver le monde. Avec son manque de bol caractéristique et sa tendance à être l’exemple même de la Loi de Murphy, Rincewind aurait bien assez de problèmes tout seul. Mais Twoflower, premier touriste du Disque-Monde et découvreur du monde à ses côtés, en rajoute une couche avec toute la naïveté et l’inconscience qui sont siennes. Belles aventures, personnages hauts en couleurs (Cohen le barbare, que du bonheur), humour, piques d’humeur, etc. La recette est excellente et ce livre est un petit bout de bonheur. Je me suis bien éclaté.

Bonne lecture donc, si ce n’est pas déjà fait…

Une réflexion sur « The Light Fantastic »

  1. De Pratchett je n’ai lu que « De bons présages », bon ok avec aussi Neil Gaiman, que j’ai beaucoup aimé.

    Pourtant me lancer dans le Disque-Monde me fait peur. Je fais un blocage, j’ai peur de perdre mon temps et de ne pas rentrer dans son univers loufoque.

    Peut être suis-je vieux jeu sur la fantasy ou trop classique. J’aime quand c’est des vrais histoires.

    Mais bizarrement, je trouve ça bien d’avoir un H2G2 pour la fantasy.

    Mais un jour je lirai au moins le premier volume, même si ce sera dans quelques années.

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