Troisième saison pour les bikers de Sons of Anarchy. Et toujours autant de bonheur. Le programme est toujours aussi peu réjouissant du point de vue du club, puisque les tuiles ne cessent de s’amasser sur leurs têtes, genre qu’ils n’auront plus à craindre la moindre averse. je sais pas ce que ces gars ont fait dans leurs vies antérieures, mais ils ont visiblement accumulé une quantité non négligeable de mauvais karma. A croire qu’ils sont l’incarnation même du pas de bol et que tout leur tombe dessus. Quand on croit avoir atteint le fond, les scénaristes nous en rajoutent sadiquement une couche. Le gang va s’épauler et passer au travers de tous ces mauvais pas. Au programme de la série, comme dans les saisons 1 et 2, bastons, morts, blessures, attaques psychologiques, coups fourrés, mensonges, revirements de situations, alliances et trahisons. Bref, c’est toujours aussi dur et sombre.
J’irais même jusqu’à dire, point limite noir de la saison, que c’est parfois too much. Trop de problèmes, pas de possibilité de sortir la tête de l’eau pour respirer, une impression de s’enfoncer sans cesse dans des trucs insolubles qui ne peuvent avoir comme conclusion que quelque chose de violent, méchant, et sanglant (Gemma est une assez bonne prophétesse d’ailleurs). Avec un personnage comme Stahl, archétype de la peau de vache complète pour qui tous les moyens sont bons, nos bikers ont vraiment une nemesis aux bras très longs.
Mais bon, on s’est attachés à nos personnages, et on s’accroche pour voir comment ils s’en sortent (s’ils s’en sortent). On notera par contre la variation de ton avec le petit voyage à l’étranger qui va leur faire rencontrer du gros calibre. Nouvelle ambiance, autre style, autres personnages, cela ajoute un peu de variété au tout. Mais Charming n’est pas en reste, et les magouilles locales vont bon train, avec une belle brochette de salauds là aussi.
Et puis il y a ce dernier épisode, poignant, puissant, terrible. Avec cette version énorme de Hey Hey My My qui soutient toutes les dernières scènes. C’est là un cycle de trois saisons qui se clôt. Le créateur de la série a annoncé un peu de temps avant d’enchaîner avec la 4, histoire de coller à ce qui arrive en fin de saison 3. Quelle force! Avec un retournement de situation assez détonnant (et sanglant). On a vu évoluer les motivations des personnages, ils se sont approfondis, ils ont mûri, les positions ont changé. Bref, tout y est, tout ce que j’ai déjà de positif sur les deux premières saisons ; je vais donc pas vous refaire le topo de la réalisation, du casting ou de la musique. Et même si parfois on a l’impression d’un allongement excessif durant la saison au travers d’une accumulation d’emmerdes, tout cela est transcendé dans ce final, tout ce qui s’est passé prend son sens, en ayant forgé les personnages pour arriver à ce qu’ils sont.
Vivement un jdr de biker 🙂
y’a plein de jdr dans lesquels on peut imaginer jouer des bikers…
Dungeon & Custom 😀
Ou ExtReM_37 ;-)))