Fête du Jeu – Les Artefacts du temps

Alors vendredi j’étais invité à la Fête du Jeu, ancienne Polygames, convention organisée par tout plein de monde et de clubs du Valais. Et franchement c’était très sympa. La Fête du Jeu se déroule du vendredi 13h30 au dimanche soir non-stop avec un programme très alléchant de jeux de plateau, jeux de rôles, jeux de société, jeux géants, et activités diverses comme le trollball, la peinture de figurine, les tournois, le clay-o-rama, ou même les table rondes thématiques. Un bien bel espace (le casino de Saxon avec ses belles salles et ses jardins) servait d’écrin à cette manifestation de grande ampleur.

Pour ma part, je n’en ai à vrai dire pas vu grand chose. Invité pour une partie de jeu de rôle le samedi après-midi, j’ai laissé femme et enfants faire le tour des diverses animations et on est repartis presque tout de suite après ma partie. Mais ce que j’en ai vu faisait envie. Vraiment. En plus les organisateurs étaient fort sympathiques et tout allait bien. D’ailleurs l’année prochaine faudra que j’y retourne mais sans me coincer autour d’une seule table ; j’en profiterai pour tourner dans la convention et découvrir des trucs et rencontrer des gens.

Un petit mot sur le jeu de rôles auquel j’ai participé. Campagne spécialement créée pour la convention et se déroulant sur ses différentes journées, les Artefacts du temps forment une expérience intéressante. Les différents scénarios sont distincts, avec des joueurs différents (même si certains en jouaient plusieurs), mais avec des événements impactant sur les autres. Pour ma part, j’ai participé au prologue, qui ouvrait les feux de belle manière. Nous nous sommes retrouvés à six joueurs pour une partie très agréable. Je remercie au passage le MJ. Difficile de penser aux implications que nos actions peuvent avoir eues sur les autres scénarios, et je suis curieux d’avoir un feed-back. J’ai même noté un élément de règles intéressant que je risque de reprendre un jour en passant (les « bolus »).
Bref, une super convention bien organisée et dans une bonne ambiance. Je regrette de ne pas avoir pu mieux profiter du tout. On y retournera!

Foo Fighters – Wasting Light

Après avoir monté les fabuleux Them Crooked Vultures, Dave Grohl revient vers ses autres copains et ressort les Foo Fighters pour un nouvel opus rock à souhait. Y’a pas à dire, c’est pas n’importe qui le monsieur, et il sait y faire. Il reprend la guitare avec une fougue toujours aussi présente et nous démontre encore une fois tout son talent de songwriter dans des compositions solides et efficaces. Les Foo Fighters ont quand même pas mal d’années d’expérience puisque le groupe existe depuis la dissolution de Nirvana à la mort de Kurt Cobain en 1994 (pour ceux qui n’auraient pas suivi et débarqueraient, le lien est simple vu que Grohl était batteur de Nirvana). Toute une belle brochette d’albums, dont un live et un best-of, une carrière ponctuée de tubes, véritables hymnes rock’n’roll, et les Foo Fighters reviennent en grande forme avec Wasting Light. Ce disque n’a rien de fondamentalement nouveau, il reste dans les racines de ce que le groupe sait faire de mieux. Guitare, basse, batterie, voie, et hop on y va. Enregistré à l’ancienne en analogique, Wasting Light c’est du brut, rien de particulièrement recherché et de novateur. Avec des riffs ravageurs et on son qui claque, cet album résonne comme un véritable hommage au dieu Rock. Retour aux sources d’ailleurs avec le fameux Butch Vig à la production (l’homme derrière le phénoménal Nevermind de Nirvana), mais aussi avec l’apparition de Krist Novoselic sur un titre (le bassiste de Nirvana) et le retour de Pat Smear (qui jouait avec Nirvana en tournée et faisait partie des Foo Fighters dans les débuts du groupe).

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