Depuis 2 ans et demi que je donne pas mal de temps et d’énergie pour la ludothèque Le Dé Blanc, plein de gens me font effectivement remarquer que c’est un boulot de fou et que cela me demande énormément. Ce à quoi j’ai toujours répondu que c’était un vrai plaisir et que je m’éclatais, que ce n’étais pas un boulot ; et que effectivement j’arrêterais le jour où je n’y trouverais plus de plaisir ; parce que oui l’engagement associatif c’est bien, le masochisme nettement moins.
C’est au début 2012 que j’ai embarqué dans cette aventure en tant que président du comité. De longs mois de travail pour tout mettre en place, recruter des bénévoles et trouver une perle pour le poste de ludothécaire. Avec au final le plaisir et surtout la grande fierté de l’ouverture. Nous avons été très bien soutenus par la Municipalité d’Ecublens, au travers de la mise à disposition de locaux et d’une ludothécaire, etc. Jusqu’à aujourd’hui… Continuer la lecture de Pourquoi je quitte le comité de la ludothèque d’Ecublens…
Politique
On va très rapidement passer sur la « traduction » du titre pour le public français, où « The Purge » devient « American Nightmare » sans aucune raison et sans aucun sens. Et revenons au propos. Cette purge du titre original donc, c’est une nuit dans l’année où tous les crimes sont acceptés. La société américaine a « évolué », ne connait presque plus de chômage ni de pauvreté, ni de crimes. Et cette nuit une fois par année permet à toutes les pulsions de sortir, garante du calme le reste du temps. Une sorte de défouloir pour tout ce que l’Humanité a de mal en elle et qui doit sortir pour laisser la raison s’exprimer. La société est très policée aussi, très douce. On y suit un vendeur de systèmes de sécurité pour les riches familles qui ont les moyens de se calfeutrer chez eux pendant la purge et ainsi éviter de participer à la barbarie ambiante. Pendant la purge, tout est permis et aucun service de sécurité ou d’urgence ne répond. Alors mieux vaut être bien préparé. Et les services de protection mis en place par notre vendeur sont du haut standing. Il vit avec sa femme et leurs enfants dans une très jolie baraque d’une banlieue huppée. Encore une fois, ils se préparent à la purge annuelle. Une fois tous les volets métalliques correctement fermés, tout va bien aller. Mais l’irruption d’un sans-abri poursuivi par des tueurs dans la rue va bouleverser la situation. Le film va virer au huis-clos solide, au home invasion tendu. Avec un retournement de situation final intéressant, constituant une bonne critique sociale, une jolie pique bien envoyée.
L’autre jour j’ai eu la chance d’être convié dans le cadre professionnel à une avant-première du film L’Abri, de Fernand Melgar. Ce réalisateur suisse a déjà sorti deux films « coups de poing » sur les questions de l’asile,