L’oeuf de dragon

oeuf-de-dragonIl y a peu, j’ai prêté mes 5 tomes de la saga A Song of Fire and Ice (Game of Thrones, ou le Trône de Fer) et la personne vraiment bien trippé dessus. Tellement qu’elle est allée chopper un autre bouquin de la gamme à la bibliothèque, à savoir une nouvelle qui ne s’intègre pas directement à la saga mais qui tourne autour, 90 ans plus tôt ; un peu comme les divers textes de Tolkien qui ne sont pas le Seigneur des Anneaux mais qui font vivre l’univers autour. En soi, pourquoi pas (sauf que je préfèrerais que l’ami Martin mette toute son énergie sur la suite de la saga plutôt que d’écrire ces à-côtés, mais bon on ne force pas l’inspiration). Cette nouvelle est la troisième aventure d’une série de textes suivant Dunk, un chevalier errant bien balaise, et l’Œuf, son écuyer à l’identité secrète qui est bien plus que juste un écuyer. Ici ils se rendent à un tournoi où l’enjeu est un œuf de dragon… rien que ça… Bon au final l’œuf n’est pas si vital que ça et sert surtout de MacGuffin pour couvrir des sales coups, traîtrises, manipulation et trahisons (on est dans le monde de Game of Thrones, ne l’oublions pas).

Franchement je n’ai pas trop croché. C’est assez court, vite lu, donc je suis allé au bout assez vite (aussi parce que la date de retour à la biblio approchait à grands pas). Bon déjà de base j’ai eu beaucoup de mal avec les lieux et les noms, parce qu’on m’a filé le texte en vf et que j’ai lu le reste des bouquins en vo ; pas facile de s’y retrouver tout le temps. Au-delà de ça, l’intrigue s’avère vite assez floue. Le nombre de personnages, nobliaux, chevaliers errants, écuyers et autres est très important. Certes on en a l’habitude chez martin, mais sur de plus longs textes. Ici c’est extrêmement condensé. Trop en fait. On se perd. Surtout que plusieurs d’entre eux jouent double jeu, ont des identités secrètes, etc. Et retenir qui a combattu avec qui avant de changer de camp et de re-trahir. et bien franchement c’est pas évident. J’ai oublié de dire que, même si j’aime un bouquin qui fait un peu travailler les neurones, je lis quand même pour le plaisir, et que je ne souhaite pas me coltiner des fiches récapitulatives pour chaque personnage rencontré. Je n’ai pas non plus croché sur l’intrigue, son développement ; la montée de la tension dramatique est noyée sous tous ces éléments de background et ces kilomètres de noms. Si bien que quand le final arrive, on a un peu de peine à comprendre quand comment et pourquoi on en est arrivés là.

C’est donc à mon avis un texte très dispensable, sauf si vous souffrez de collectionnite aigue quant à Westeros et tout ce qui y touche.

Jurassic World

jurassic-world-poster-dino-chris-prattJe n’avais pas pris le temps ni les moyens financiers d’aller le voir au cinéma, et c’est donc tranquillou sur le canapé que j’ai découvert Jurassic World, la suite-reboot de Jurassic Park, un film qui a quand même joliment marqué l’histoire du cinéma. Ici on est pas mal d’années après les précédents films. L’ancien parc est tombé en désuétude, et un nouveau a été construit. Un administrateur s’en occupe en tentant de le garder fidèle à l’esprit du créateur du premier parc. Oui mais voilà, toute cette nouvelle génération de gens liés aux nouvelles technologies et au « tout tout de suite » est un peu blasée des dinos standards, à force (dans le parc, on monte même les bébés dinos, c’est vous dire) ; du coup les scientifiques du parc tentent de créer des hybrides pour avoir de nouvelles créatures n’ayant jamais existé en vrai mais suffisamment funs pour attirer du monde sur l’île, toujours au large du Costa Rica. Les neveux de l’une des responsables viennent en séjour pour lui rendre visite, ils se baladent peinards dans le parc. Sur l’île vit aussi un ancien soldat aguerri super chasseur et qui sait dresser toute bestiole (y compris les velociraptors, si si, hum hum) ; et quand on présente le nouvel hybride à ce type il annonce que ça va merder. Et devinez quoi? Et bien ça merde (étonnant). La bestiole s’échappe, elle est plus agressive, méchante, intelligente et balaise que tout ce que l’on connaissait. Et bien évidemment il faudra toute l’énergie des héros pour survivre, et finalement… Ah ben non je vous spoile pas la fin quand même (mais si vous l’avez vu, vous lirez mon avis en fin de billet)… Continuer la lecture de Jurassic World

Revue de web – S05E05

revue_de_web-2016Société

Bien joué, la France qui interdit les sacs en plastique aux caisses des magasins.

De la récupération raciste des agressions sexuelles.

Le TPP signé, catastrophe en vue.

La détention d’Assange critiquée par l’ONU, et l’Angleterre qui n’en a rien à carrer.

Politique

La réforme fiscale RIE3 et l’impact sur les prestations publiques et les impôts. Continuer la lecture de Revue de web – S05E05

Tomorrowland

27CCA68000000578-0-image-a-95_1429598716791Tomorrowland c’est « A la poursuite de demain » en français, comme ça on aura confirmé que les traducteurs de titres se droguent. Le film est inspiré de parcs d’attractions Disney et vise donc un public essentiellement « young adults » tout en se révélant fort plaisant pour les grands aussi. On va y suivre les pas de Cassey, une ado très douée en sciences et qui tente de changer les choses à son échelle pour que le monde aille mieux. Elle va se trouver mêlée à un projet fascinant lorsque lui sera remis un pins qui la fait passer dans une sorte d’autre monde quand elle le touche. Elle y découvre une ville futuriste aux inventions miraculeuses et où tout semble être fait pour proposer une qualité de vie merveilleuse. Elle va chercher à se rendre là-bas, et pour ce faire elle trouvera sur son chemin Athéna, une jeune fille étrange, et Frank, un scientifique aigri et reclus. Cassey va être confrontée à des révélations d’une ampleur incroyable et elle va se retrouver dans la position relativement inconfortable de devoir sauver le monde ; beaucoup de responsabilités. Avec tout ça, le film convoie un magnifique message d’espoir pour l’avenir, il fait souffler un vent qui devrait porter toutes les générations futures et les pousser à être curieux, à s’intéresser à tout, à rêver d’un monde meilleur.
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