Boss Level

Un type se réveille aux côtés d’une femme. Et paf il se fait attaquer. Baston, fuite, mis il finit par se faire tuer. Et hop rewind, le même type se réveille au même endroit, se fait attaquer de la même manière par le même mec, et s’enfuit avant de mourir à un autre endroit. A la manière d’un jeu vidéo, le héros du film va mourir en tentant d’échapper à une bande d’implacables tueurs lancés à ses trousses. A chaque réveil, il trouvera un moyen de contourner l’attaque suivante. Et au fur et à mesure il va plonger un peu plus dans ce mystère en essayant de comprendre pourquoi tout cela lui tombe sur le coin de la gueule.

Le scénario et les révélation de boss Level ne cassent pas trois pattes à un canard. On est sur du pur film d’action ne demandant pas de se briser le cerveau pour comprendre ce qui se passe. En fait le scénario n’est pas vraiment l’intérêt du film. On est là pour voir un héros de plus en plus balaise (ben oui il profite de la boucle pour apprendre des techniques de combat, un peu comme Le jour de la marmotte permettait à son héros d’apprendre le piano) dégommer du méchant à la pelle (et se faire lui aussi dessouder plus souvent qu’à son tour). Pour atteindre ce niveau de « boss » du titre. La référence aux jeux vidéo est claire et on n’y échappe pas tout au long avec les scènes de combat de plus en plus barrées. Du coup on est bien contents de voir que ces scènes d’action sont très bien mises en scène. Le film a un rythme effréné nécessaire pour que l’on ne perde pas trop de temps à se poser de questions. Le réalisateur et co-scénariste Joe Carnahan (L’Agence tout risques, The Grey,…) réussit à nous tenir devant l’écran tout du long, malgré une explication finale bien capillotractée.

Le film tient en grande partie à la performance très physique de Frank Grillo, qui tient le film de bout en bout. Bien sûr autour de lui il y a d’autres personnes qui tiennent bien la route : Mel Gibson (Mad Max, L’Arme fatale, Braveheart, Machete Kills, Expendables 3,…), Naomi Watts (King Kong, Birdman,…), Annabelle Wallis (Peaky Blinders, Annabelle, La Momie,…), ou encore Michelle Yeoh (Demain ne meurt jamais, Sunshine,…). Il faut dire qu’il y a une belle brochette de personnages bien barrés et marquants, dont les tueurs particulièrement marquants.

Donc voilà, un film d’action avec sa petite touche SF sympa et qui défoule bien. Sans prétention, le contrat est rempli.

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