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Le Désert Interdit / Cappuccino

20131109_130634Ce week-end j’ai à nouveau testé deux jeux sur lesquels je n’avais pas encore pu mettre la main.  Petit retour rapide après ces premiers essais…

Le premier c’est Le Désert Interdit, présenté comme la suite de L’Île Interdite, à nouveau chez Cocktail pour la vf. L’auteur Matt Leacock reprend ici les mêmes mécanismes et les booste un peu pour obtenir un jeu différent tout en étant pareil. Les joueurs prennent ici en main le destin d’aventuriers crashés dans le désert avec une belle tempête de sable qui se prépare. Seule solution pour réussir : fouiller le désert à la recherche des traces de la mystérieuse ancienne cité enfouie qu’ils étaient venus chercher et en tirer les pièces d’une fantastique machine volante. Si l’un des aventuriers meurt ou si la tempête devient trop forte, c’est perdu. Tout comme dans son prédécesseur, chaque joueur reçoit un personnage disposant d’un talent qui lui est propre.  Ici, pas d’île disparaissant dans les flots. On a une tempête de sable qui fait rage, avec cette sale manie de déplacer les tuiles et de les recouvrir de sable. D’où toujours plus de sable à enlever avant de découvrir les pièces de la machine volante pour ensuite réunir le tout à la piste de décollage. Au milieu de tout cela, des coups de chaleur vous obligent à consommer de votre rare et précieuse eau, et la tempête qui gagne en puissance, mais aussi la possibilité de trouver de très utiles artefacts dans les ruines de la cité. Une seule partie ne permet pas de juger un jeu mais il me semble plus difficile que L’Île Interdite, plus tendu. L’ambiance est toujours au rendez-vous avec un habillage très sympathique. Et puis j’aime bien assembler le bateau volant moi.

20131109_132417Et puis il y a eu Cappuccino aussi, le nouveau Charles Chevallier chez Matagot. Ici le thème du café et de ses gobelets nous offre un joli habillage et du matériel sympa, mais ne change strictement rien au jeu. On est dans le jeu abstrait. Dans ces petits jeux aux règles toutes simples mais qui peuvent donner lieu à de belles séances de torture de neurones. Chacun a des gobelets à sa couleur, et tous sont placés sur la table. A mon tour, je peux prendre une pile de gobelets à ma couleur (à sa voir un ou plusieurs gobelets empilés dont celui du dessus est de ma couleur) et la placer sur une pile adjacente de taille inférieure ou égale à la mienne. Si cela isole des piles en créant des vides, ces piles ne pourront plus être déplacées. Une fois que plus personne ne peut bouger, chacun empile les piles à sa couleur et la plus haute l’emporte. Joli, agréable, et très intéressant.

Revue de web – S02E43

revue_de_webPolitique

Encore une bonne explication montrant pourquoi il faut voter non à l’initiative UDC le 24 novembre. Alors que le Conseil Fédéral réfléchirait à des bons aux familles.

Amélioration en vue pour la situation financières des communes vaudoises face au Canton.

Le fameux « modèle suisse » au centre de la campagne de l’initiative 1:12.

Le MCG au gouvernement genevois. Décidément l’extrême-droite se place partout. Continuer la lecture de Revue de web – S02E43

Hobo with a Shotgun

hobowithashotgunmovieposterVoilà, ça faisait longtemps qu’il traînait dans un coin sans que je prenne le temps de le regarder. Erreur réparée. Hobo with a Shotgun est un bon gros pétage de plomb cinématographique qui fait du bien par où ça passe. Une série B voulue et assumée complètement hallucinée et hallucinante faite de violence et de délires visuels aussi bien que scénaristiques. On regarde ce film comme on regarde un Bubba Ho-Tep ou un Six String Samurai : sans chercher la cohérence mais pour se laisser aller dans un délire. Long-métrage tiré d’une fausse bande-annonce promue par Tarantino et Rodriguez, il se place aussi assez bien du côté de Machete du coup.

Comme le titre l’indique, le film tourne autour d’un hobo, un de ces SDF américains allant de ville en ville en squattant les trains de marchandises. Il débarque à Hopetown, ville sous la coupe du criminel Drake et de ses deux fils, une bande d’assoiffés de sang sadiques et cruels. Leur principal jeu est de torturer et massacrer les pauvres et les SDF justement. Notre hobo passe par la case torture avant de se rebeller ; il va donc prendre le premier gun venu (le fusil à pompe du titre) pour nettoyer la ville et massacrer du criminel dans un bain de sang incroyable, pour les beaux yeux d’une prostituée. Continuer la lecture de Hobo with a Shotgun

Rampage

rampageGrâce aux potes qui sont allés à Essen, j’ai pu récupérer Rampage pour la ludo, et j’en suis très content. Faut dire qu’il me faisait de l’œil. Du coup, comme il était livré avec un ex-ludis et un beau tshirt, j’ai craqué. Sans regrets. Rampge c’est la nouvelle création de Ludovic Maublanc et Antoine Bauza, un jeu fun et délirant qui n’est pas dénué de petites considérations tactiques. Le plateau représente une ville, avec différents quartiers. A certains endroits on y trouve des ruines, des emplacements surélevés indiquant les lieux où vont s’élever en début de partie des bâtiments, à savoir des espèces de mille-feuilles composés de tuiles en carton épais soutenues par des meeples de différentes couleurs. Chaque joueur (de 2 à 4) prend alors le contrôle d’un monstre, chacun commençant à un coin de la ville. Le but va être de démolir ces immeubles pour dévorer un maximum d’étages et de meeples. A noter que chaque monstre est doté de 6 dents, dont 2 inamovibles et 4 qui peuvent être perdues en cours de jeu. De plus, chacun reçoit un caractère changeant la manière dont il va marquer des points, un pouvoir qui lui donne une capacité spéciale, et un super pouvoir secret utilisable une fois par partie. Continuer la lecture de Rampage