Séance de rattrapage au format TV pour le survival-SF de Ridley Scott, The Martian (ou Seul sur Mars), basé sur le roman éponyme (que je n’ai pas lu). On est ici dans un futur pas trop lointain, une époque où l’on envoie des missions sur Mars mais où tout n’est pas si différent de notre monde. A cause d’une terrible tempête qui débarque, la mission sur la planète rouge que l’on découvre au début du film doit partir en urgence et elle laisse pour mort sur place Mark Watney ; sauf que eh ben oui il n’est pas mort le monsieur. Courageux, optimiste, scientifique aguerri, il décide de tout faire pour survivre en utilisant le campement laissé sur place par l’expédition ainsi que ses neurones infaillibles. Tandis que sur Terre on découvre qu’il est encore en vie et que tout va être mis en œuvre pour le ramener. Le film va donc évoluer sur deux plans… D’un côté l’aspect survival sur Mars avec ce type seul dans un environnement ultra-hostile. De l’autre les tentatives désespérées de le ravitailler/récupérer depuis la Terre, avec tout le temps que ces trajets nécessitent. Le tout se combine bien mais donne deux ambiance très différentes au sein du même long métrage ; cela permet de maintenir une certaine tension et un suspens jusqu’au dénouement final. Continuer la lecture de Seul sur Mars
Archives de catégorie : Ciné
Chronicle
J’avais plusieurs fois entendu parler de ce film sorti en 2012 et j’ai enfin trouvé le temps de le visionner. Bien m’en a pris, car voilà une vision fort sympathique et pas classique de l’acquisition de super pouvoirs par des ados. On a donc trois ados, le renfermé dépressif qui se fait emmerder, celui qui tente d’être cool mais sans vraiment l’être, et la star président du comité des élèves, qui se retrouvent par hasard au contact d’un objet bizarre. Ils se découvrent alors dotés de pouvoirs surprenants et absolument pas naturels. Passant de plus en plus de temps ensemble, liant une amitié solide, ces trois gars vont travailler leurs pouvoirs, les développer, les utiliser comme n’importe quel ado le ferait sans doute (à savoir pas pour sauver le monde mais plutôt pour le fun, regarder sous les jupes des filles ou se rendre sans perdre de temps au centre-ville). Normal quoi. La puissance de leurs pouvoirs ne cesse d’augmenter. Ainsi que leurs dilemmes et problèmes, leurs démons intérieurs prennent aussi du galon. Se sentant surpuissants, au-delà de l’Humanité, vont-ils alors user de leurs pouvoirs pour dominer le monde ou les garder cachés? Le tout se termine dans un climax qui n’est pas sans rappeler Akira, et ça envoie du bois. Le tout est présenté en found footage par le regard de la caméra achetée par l’un des héros, puis quand l’action se développe par d’autres caméras.
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Deadpool
Le truc avec Marvel, c’est qu’ils sont tellement bien implantés dans le programme cinématographique, qu’ils ont tellement de succès, du coup ils peuvent sortir n’importe quel personnage de leur énorme panel, le film va marcher. En l’occurrence, sous l’insistance du réalisateur Tim Miller (superviseur des effets spéciaux sur Scott Pilgrim) et de Ryan Reynolds (rappelons le très bon Buried), ils ont porté Deadpool sur grand écran. Pas leur héros le plus connu (surtout du grand public), pas le plus vendeur non plus, et pourtant c’est un carton, avec un public qui se déplace en masse, un succès public et critique, une suite déjà au programme avant même sa sortie. Alors du coup, aller le voir 3 jours après sa sortie, ça s’est concrétisé par une salle archi-comble (et donc des places pas idéales). Mais qu’est-ce que ça en valait la peine! Ce film est une tuerie. Alors bon de base, soyons clairs, avant les premiers articles au sujet du film, je ne connaissais pas Deadpool, et depuis j’ai eu le temps de jeter un œil à ce personnage mais sans aller trop loin, je ne suis donc pas un fin connaisseur, et du coup je vais peut-être sortir quelques énormités que je demanderai aux puristes de me pardonner.
Autre remarque… étant donné les horaires proposés dans le coin, ça a été la VF ; pas mécontent parce que vu l’alignée de gags débiles, je pense que j’aurais dû m’accrocher, et en plus la VF tient bien la route. Continuer la lecture de Deadpool
Jurassic World
Je n’avais pas pris le temps ni les moyens financiers d’aller le voir au cinéma, et c’est donc tranquillou sur le canapé que j’ai découvert Jurassic World, la suite-reboot de Jurassic Park, un film qui a quand même joliment marqué l’histoire du cinéma. Ici on est pas mal d’années après les précédents films. L’ancien parc est tombé en désuétude, et un nouveau a été construit. Un administrateur s’en occupe en tentant de le garder fidèle à l’esprit du créateur du premier parc. Oui mais voilà, toute cette nouvelle génération de gens liés aux nouvelles technologies et au « tout tout de suite » est un peu blasée des dinos standards, à force (dans le parc, on monte même les bébés dinos, c’est vous dire) ; du coup les scientifiques du parc tentent de créer des hybrides pour avoir de nouvelles créatures n’ayant jamais existé en vrai mais suffisamment funs pour attirer du monde sur l’île, toujours au large du Costa Rica. Les neveux de l’une des responsables viennent en séjour pour lui rendre visite, ils se baladent peinards dans le parc. Sur l’île vit aussi un ancien soldat aguerri super chasseur et qui sait dresser toute bestiole (y compris les velociraptors, si si, hum hum) ; et quand on présente le nouvel hybride à ce type il annonce que ça va merder. Et devinez quoi? Et bien ça merde (étonnant). La bestiole s’échappe, elle est plus agressive, méchante, intelligente et balaise que tout ce que l’on connaissait. Et bien évidemment il faudra toute l’énergie des héros pour survivre, et finalement… Ah ben non je vous spoile pas la fin quand même (mais si vous l’avez vu, vous lirez mon avis en fin de billet)… Continuer la lecture de Jurassic World