Archives de catégorie : Musique

Wolfmother – Victorious

victorious-500-300x300J’avais découvert Wolfmother il y a quelques temps avec leur très bon New Crown. Bon, notons que Wolfmother c’est un peu juste le monsieur Andrew Stockdale qui s’entoure au besoin de musicos. Mais en gros, il écrit, compose et interprète l’essentiel des morceaux. Et ce monsieur, et bien il doit être resté coincé dans une boucle temporelle des années 70 ; les bonnes hein, celles du rock qui claque, pas celle de la disco à 2 centimes. Look, musique, voix, style, même le clip du single éponyme de ce nouvel album, Victorious (voir en bas du billet), tout y est. Mais qu’est-ce que c’est bon.

Comme sur le précédent album, les riffs s’enchaînent en donnant une furieuse envie de faire du air guitar dans tous les sens, et ce dès l’intro du morceau ouvrant l’album, The Love That You Give. La cavalcade effrénée continue au rythme de Victorious et Baroness. Pretty Peggy démontre la capacité du groupe à partir sur du calme en acoustique, et c’est bon aussi. C’est ensuite reparti pour un déchaînement de guitares et de rythmiques qui portent la voix de Stockdale. 10 pistes au total, un album de qualité qui fait du bien dans les cages à miel. Du rock, du bon, du brut, sans fioritures. Yeah!

The Dead Weather – Dodge and Burn

the-dead-weatherThe Dead Weather, c’est un peu un regroupement de grands noms du rock qui fait envie. Je vous avais déjà parlé de leurs deux premiers albums : Horehound et Sea of Cowards. Cinq ans plus tard, voici leur nouvelle galette, Dodge and Burn. En gros on prend les mêmes ingrédients pour une recette toujours aussi diablement efficace. Dès le riff d’intro de I Feel Love, on reconnaît le son et le style, avec cette patte de Jack White qui est vraiment fortement présent dans les sonorités de l’album ; ce qui n’est pas un mal, le monsieur étant quand même un grand songwriter). Sur des rythmes rock, la voix d’Alison Mosshart envoie toujours autant du bois. Mes commentaires des albums précédents restent valables, sauf qu’on a peut-être plus de virées un peu plus tordues que sur les deux premiers albums, on est peut-être moins dans la « facilité » (j’utilise ce terme à l’échelle de ces musiciens qui sont très bons et donc on peut attendre vraiment pas  mal d’innovation), par exemple un Three Dollar Hat assez surprenant. Les titres s’enchaînent dans ce mélange de rock/blues devenu la marque de fabrique de The Dead Weather. Bref, c’est du bon son pour vos oreilles, allez-y…

 

Clutch – Psychic Warfare

clutch-front-cover_v9-hi-res-300x300Depuis que j’ai découvert Clutch avec leur précédent album d’il y a deux ans, je suis devenu assez fan du groupe. Ce nouvel album reprend la même formule et consolide le statut de grand nom du rock un peu brut. X-Ray Visions ouvre le disque (avec un refrain où l’on a le titre de l’album) en donnant tout de suite le ton : riffs de fou et gros son, rythmique de cavalerie en charge, et cette voix géniale en pleine forme. Oui, c’est bien le même Clutch que l’on avait quittés à la fin de Earth Rocker, entre rock, stoner et metal. On enchaîne les titres solides et rythmés qui nous entraînent dans un bon déferlement de décibels. « A Quick Death in Texas » nous rappelle les inspirations bluesy du groupe avec un groove entêtant. Au milieu de la tracklist, le court « Doom Saloon » offre une respiration paisible et enivrante avant de repartir sur le bluesy « Our Lady of Electric Light ». La cavalcade de folie aux riffs endiablés reprend ensuite pour nous faire nous trémousser jusqu’au bout de l’album.

C’est bon, c’est prenant, ça claque, c’est solide, c’est Clutch qui prend aux tripes et remplit les cages à miel de bonnes ondes qui font du bien par où ça passe. J’en redemande.

Eagles of Death Metal – Zipper Down

eodm-zipper-down-cover_sq-416eca5ad79de4f7c1d1859b798330a72d78e242-s300-c85La pochette de l’album (et la suite des artworks intérieurs) pose tout de suite le truc : les Eagles of Death Metal sont de retour, et les petits gars sont toujours aussi à fond dans leur délire. Leur dernier opus remonte à sept ans quand même. Une si longue attente pour retrouver les mêmes plaisirs simples d’un rock classique, binaire, basique, mais fabuleusement rythmé et superbement bien traité. Les gugusses aiment ce qu’ils font et ça se sent. pas une chanson qui traîne, tout est prétexte à du air guitar et du chant sous la douche. Dès le « Complexity » d’introduction, on retrouve la patte du groupe qui saura faire se trémousser même les plus irréductibles. Rythmique carrée, riffs imparables, voix de crooner, tout y est. Que l’on soit dans le un peu plus énervé comme sur « Got A Woman », « Got The Power » ou « The Reverend », ou alors plus soft comme le très bon « I Love You All The Time » ou « Skin Tight Boogie », on sent toujours les mêmes influences remontant au rock le plus carré qu’il y ait. L’album est bourré de tubes et s’écoute avec un plaisir non dissimulé.

EoDM ne réinvente pas la poudre, ils ne changent pas leur fusil d’épaule, on est dans la même ligne. Aux côtés des riffs, l’humour et le délire bête sont toujours présents. Et ça aussi c’est bon. Miam, très bon album (en plus il est toujours de bon goût d’exhiber la pochette chez soi).