Là, je retrouve vraiment la foi dans les films qui font flipper. Comme je le disais en parlant de Drag me to Hell, il y a quand même pas mal de déceptions. Mais là The Conjuring (ajout de « les dossiers Warren » en vf) est une belle réussite. Bon, ce n’est pas n’importe qui aux manettes puisque l’on retrouve à la réalisation James Wan (monsieur Saw quand même, et aussi réalisateur du fort sympathique Dead Silence dont je m’aperçois avoir oublié la chronique sur ce blog). L’histoire est celle de Ed et Lorraine Warren, mari et femme chasseurs de fantômes, l’un étant un exorciste et l’autre une médium. A eux deux ils ont travaillé sur de nombreux cas dans les années 60 et 70, démontant de nombreuses histoires sans fondement. Bien qu’ils aient réellement existé, l’histoire de ce film reste une fiction bien entendu, adaptée d’un cas réel des Warren. Celui de la famille Perron (les parents et leurs cinq filles) qui s’installe dans une belle grande maison à la campagne. Des éléments inexpliqués vont les pousser à faire appel au couple d’investigateurs du paranormal. L’entité qu’ils vont affronter ici se révèlera d’une cruauté et d’une puissance surprenantes et ils auront besoin de tous leurs talents pour découvrir les tenants et les aboutissants de cette histoire qui va venir se mêler de leur vie privée aussi. Continuer la lecture de The Conjuring
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Drag Me to Hell
Mes dernières expériences de films censés faire peur ont été un peu décevantes. Et là l’autre soir je me suis mis devant ce Drag Me to hell (« Jusqu’en enfer » en VF) dont j’attendais beaucoup parce que écrit et réalisé par Monsieur Sam Raimi à qui l’on doit la référence cultissime Evil Dead. Et je dois dire qu’il est bien plus tendu et flippant que pas mal d’autres vus récemment. La base du scenario est assez classique puisque l’on a une jeune femme bien sous tous rapports qui se prend de bec avec une vieille gitane, et cette dernière va lui lancer une malédiction qui fait que tout va aller mal pour notre dame au point qu’elle risque d’y perdre son âme. En plus elle a un mec assez cartésien qui bien évidemment va la soutenir par amour mais sans vraiment y croire. Rein de très novateur là-dessous. Mais par contre Raimi maîtrise son truc et du coup il traite ce sujet de très belle manière. Les séquences d’angoisse sont vraiment bien rendues, avec une progression bien amenée. Les effets gores sont là et le tout est saupoudré de ce qu’il faut d’humour et de trucs décalés pour pouvoir reprendre sa respiration. Sans compter que le final, même si on le voit venir, est très bien et place ce film hors de la catégorie « blockbuster d’horreur classique ». Continuer la lecture de Drag Me to Hell
Sinister
Et hop j’ai enchaîné après Don’t be Afraid of the Dark sur un autre film de maison hantée, le sympathique Sinister (2012). A nouveau ce ne sera pas un très grand film qui va marquer les mémoires, mais malgré tout une belle réussite assez tendue et très bien réalisée. Le héros c’est Ellison Oswalt, un écrivain qui reprend des enquêtes criminelles violents n’ayant pu aboutir et qui en tire des romans ; il a eu son gros succès, mais depuis c’est la chute. Il emménage avec sa femme et leurs deux enfants dans une nouvelle maison, située dans une ville où un crime a eut lieu, crime qu’il va s’échiner à résoudre. Ellison a sa femme Tracy dévouée et amoureuse, pratiquement prête à suivre fidèlement son homme en tout. Il y a leur jeune fille Ashley qui peint des trucs bizarres sur les murs. Et l’ado rebelle Trevor encore victime de terreurs nocturnes à son âge. ce qu’Ellison a omis de signaler à sa famille, c’est qu’ils emménagent dans la maison même où le crime a eut lieu. Quatre membres d’une famille y ont été pendus à un arbre de la cour, et l’une des filles est toujours portée disparue. Bien sûr, la police locale n’a pas trop envie de le voir se mêler de cela et l’accueille froidement (sauf un adjoint fan des livres). Et notre auteur va alors découvrir au grenier des bobines de films 9mm montrant ce qui est arrivé dans cette demeure. A l’enquête et à la dérive de l’auteur viendra se mêler le fantastique, oppressant. Continuer la lecture de Sinister
Don’t be Afraid of the Dark
J’avais été pas mal attiré par ce film de maison hantée revisitant le mythe de la petite souris (ou de la fée des dents) où l’on trouve Guillermo del Toro comme co-producteur et co-scénariste ; et oui je suis assez fan de del Toro. Et la bande-annonce m’avait fait tilter. Au final, le film reste très honnête et rempli le contrat de base du genre sans vraiment réussir un grand coup.
On a la petite Sally, 8 ans, qui part de chez sa mère à Los Angeles pour aller vivre chez son père Alex ; ce dernier est architecte et vit dans un immense manoir en pleine campagne, une demeure qu’il retape avec sa nouvelle compagne, Kim. Demeure lugubre, grande propriété avec ses bois et ses haies qui forment un labyrinthe, lieux secrets, tout est réuni pour poser une ambiance typique. Rapidement, Sally va entendre des voix et découvrir que d’autres formes de vie habitent la maison. On va donc passer de l’incompréhension de son entourage à la découverte de la vérité. Ca va vite devenir oppressant, tendu, et le fantastique va se mêler petit à petit avec une progression assez classique. Continuer la lecture de Don’t be Afraid of the Dark