Après avoir monté les fabuleux Them Crooked Vultures, Dave Grohl revient vers ses autres copains et ressort les Foo Fighters pour un nouvel opus rock à souhait. Y’a pas à dire, c’est pas n’importe qui le monsieur, et il sait y faire. Il reprend la guitare avec une fougue toujours aussi présente et nous démontre encore une fois tout son talent de songwriter dans des compositions solides et efficaces. Les Foo Fighters ont quand même pas mal d’années d’expérience puisque le groupe existe depuis la dissolution de Nirvana à la mort de Kurt Cobain en 1994 (pour ceux qui n’auraient pas suivi et débarqueraient, le lien est simple vu que Grohl était batteur de Nirvana). Toute une belle brochette d’albums, dont un live et un best-of, une carrière ponctuée de tubes, véritables hymnes rock’n’roll, et les Foo Fighters reviennent en grande forme avec Wasting Light. Ce disque n’a rien de fondamentalement nouveau, il reste dans les racines de ce que le groupe sait faire de mieux. Guitare, basse, batterie, voie, et hop on y va. Enregistré à l’ancienne en analogique, Wasting Light c’est du brut, rien de particulièrement recherché et de novateur. Avec des riffs ravageurs et on son qui claque, cet album résonne comme un véritable hommage au dieu Rock. Retour aux sources d’ailleurs avec le fameux Butch Vig à la production (l’homme derrière le phénoménal Nevermind de Nirvana), mais aussi avec l’apparition de Krist Novoselic sur un titre (le bassiste de Nirvana) et le retour de Pat Smear (qui jouait avec Nirvana en tournée et faisait partie des Foo Fighters dans les débuts du groupe).
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PJ Harvey – Let England Shake
L’énergique Polly Jean Harvey est une de ces toutes grandes dames du rock. elles nous gratifie de belles mélodies et de sa voix incroyable depuis une vingtaine d’années, et c’est en général un grand bonheur que de découvrir un nouvel album. Elle a su se faire remarquer dès Dry, premier album datant de 1992. Rid of Me, To Bring You My Love, Stories from the City, Stories from the Sea sont tous des albums marquants et de qualité, nous démontrant les diverses facettes d’un talent incroyable. Rappelons encore qu’elle a travaillé avec d’autres grands noms comme Nick Cave, Mark Lanegan, Marianne Faithfull, ou dans les fameuses Desert Sessions de Josh Homme. bref, elle n’a plus rien à prouver. Après quelques albums moins bien accueillis, elle nous revient avec Let England Shake, son 8ème album studio. Enregistrée dans une église de son Dorset natal, cette galette calme un peu certaines ardeurs furieuses que Mme Harvey a pu nous démontrer précédemment. Sans aller jusqu’à dire qu’elle s’assagit vraiment, on peut parler d’un truc moins brut, plus doux. Mais toujours aussi beau et bon pour les oreilles…
Arcade Fire – The Suburbs
L’acquisition musicale de cette fin d’année, c’était le troisième Arcade Fire (encore un de ces groupes que ‘aurais du suivre depuis longtemps), The Suburbs, assez largement encensé comme l’un des albums de l’année ; en même temps, les montréalais ont été depuis leurs débuts reconnus par la critique et le public, et par certains de leurs pairs (et pas des moindres, comme U2 ou Bowie par exemple). Et à l’écoute je comprends pourquoi. Que c’est bon! Une maîtrise des mélodies et des harmonies donne des chansons parfaitement construites et qui restent bien en tête sans jamais tomber dans la facilité. Le groupe étant composé de multi-instrumentistes, on en ressort un grand nombre de sonorités, aussi bien rock que pop, avec des accents parfois 70’s et 80’s, ces gens ayant grandi en même temps que moi… Une parfaite digestion de toutes les influences subies par ces talentueux artistes.
Metropop 2010
Et voilà, j’ai laissé passer quelques jours, histoire de digérer la vague sonore qui m’a tout retourné avec ce concert énorme de fin de Metropop. Que c’était bon! Ben ouais, le Metropop… Un « petit » festival au cœur de Lausanne (la superbe salle Métropole, toujours aussi sympa) qui fêtait cette année son dixième anniversaire. Ca me rajeunit pas tout ça, vu que j’y avais bossé pendant les 4 premières éditions ; puis la vie et ses aléas ne m’en ont plus guère laissé le temps. Mais globalement c’est toujours la même bande de potes qui gère le truc, de ceux qui étaient venus me voir à l’époque en me demandant si ça me disait de bosser sur un festival avec tout plein de groupes trop cools ; comment résister? Bref, après plusieurs années où on n’avait pas réussi à s’organiser pour y aller, on y a fait un passage cette année. Quel bonheur! Au programme, deux très bonnes révélations et une confirmation particulièrement sonore. Petit retour sur cette très bonne soirée musicale… Et retrouvez les photos sur le site du festival…