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Clutch – Psychic Warfare

clutch-front-cover_v9-hi-res-300x300Depuis que j’ai découvert Clutch avec leur précédent album d’il y a deux ans, je suis devenu assez fan du groupe. Ce nouvel album reprend la même formule et consolide le statut de grand nom du rock un peu brut. X-Ray Visions ouvre le disque (avec un refrain où l’on a le titre de l’album) en donnant tout de suite le ton : riffs de fou et gros son, rythmique de cavalerie en charge, et cette voix géniale en pleine forme. Oui, c’est bien le même Clutch que l’on avait quittés à la fin de Earth Rocker, entre rock, stoner et metal. On enchaîne les titres solides et rythmés qui nous entraînent dans un bon déferlement de décibels. « A Quick Death in Texas » nous rappelle les inspirations bluesy du groupe avec un groove entêtant. Au milieu de la tracklist, le court « Doom Saloon » offre une respiration paisible et enivrante avant de repartir sur le bluesy « Our Lady of Electric Light ». La cavalcade de folie aux riffs endiablés reprend ensuite pour nous faire nous trémousser jusqu’au bout de l’album.

C’est bon, c’est prenant, ça claque, c’est solide, c’est Clutch qui prend aux tripes et remplit les cages à miel de bonnes ondes qui font du bien par où ça passe. J’en redemande.

Eagles of Death Metal – Zipper Down

eodm-zipper-down-cover_sq-416eca5ad79de4f7c1d1859b798330a72d78e242-s300-c85La pochette de l’album (et la suite des artworks intérieurs) pose tout de suite le truc : les Eagles of Death Metal sont de retour, et les petits gars sont toujours aussi à fond dans leur délire. Leur dernier opus remonte à sept ans quand même. Une si longue attente pour retrouver les mêmes plaisirs simples d’un rock classique, binaire, basique, mais fabuleusement rythmé et superbement bien traité. Les gugusses aiment ce qu’ils font et ça se sent. pas une chanson qui traîne, tout est prétexte à du air guitar et du chant sous la douche. Dès le « Complexity » d’introduction, on retrouve la patte du groupe qui saura faire se trémousser même les plus irréductibles. Rythmique carrée, riffs imparables, voix de crooner, tout y est. Que l’on soit dans le un peu plus énervé comme sur « Got A Woman », « Got The Power » ou « The Reverend », ou alors plus soft comme le très bon « I Love You All The Time » ou « Skin Tight Boogie », on sent toujours les mêmes influences remontant au rock le plus carré qu’il y ait. L’album est bourré de tubes et s’écoute avec un plaisir non dissimulé.

EoDM ne réinvente pas la poudre, ils ne changent pas leur fusil d’épaule, on est dans la même ligne. Aux côtés des riffs, l’humour et le délire bête sont toujours présents. Et ça aussi c’est bon. Miam, très bon album (en plus il est toujours de bon goût d’exhiber la pochette chez soi).

Sound City

soundcityBon OK je ne fais pas les choses dans l’ordre chronologique, mais après la géniale Sonic Highways, je devais aller en direction de ce Sound City, autre documentaire musical de môssieur Dave Grohl (oui on s’incline là en général). Plus que le titre du documentaire, Sound City est aussi le nom d’un studio d’enregistrement mythique de Los Angeles. En particulier, l’endroit était reconnu pour sa fameuse console d’enregistrement Neve 8078, un modèle incroyable genre fait sur mesure en commande spéciale et tout. Le studio n’ayant pas un look ni une déco ni une propreté à faire très envie, il a été malgré tout envahi par les plus grands pour l’enregistrement d’albums mythiques (plus de cent albums d’or ou de platine sont sortis de ces murs). La qualité du matériel et du personnel, ainsi que la niaque qu’il y avait là-derrière, tout cela a permis de mettre en boîte de véritables monuments dans des conditions incroyables. Parmi les petits légers ayant passé par là, on notera Neil Young, Fleetwood Mac, Greatful Dead, Foreigner, Tom Petty, Santana, Dio, Nirvana (l’album Nevermind, d’où la nostalgie de Grohl évidemment), Rage against the Machine (le fameux album éponyme), Tool, Red Hot Chili Peppers, Kyuss, Johnny Cash, Weezer, Queens of the Stone Age, Bad Religion, Wolfmother, Nine Inch Nails, Metallica, Elvis Costello, Arctic Monkeys, Elton John, Pat Benatar, Rancid, Slayer, Fu Manchu, Frank Black, Jimmy Eat World, A Perfect Circle, Kings of Leon, ou encore Mastodon,… Ca calme, hein? Continuer la lecture de Sound City

Wolfmother – New Crown

Wolfmother-New-Crown-Adrew-Stockdale-Stoner-Rock-Hard-RockJ’ai encore sous le bras (mais sans que ça sente trop, je vous rassure) quelques uns de ces disques que j’ai découverts l’année passée en oubliant de vous les chroniquer ici. Je vous en ai présenté quelques uns dans les dernières semaines mais je vais finir de faire le tour. Alors pour aujourd’hui ce sera Wolfmother. Ce groupe de rock australien a commencé à faire parler de lui il y a une dizaine d’années, et a sorti en 2014 son troisième album : New Crown (l’occasion pour moi de les découvrir). Un pur bon gros morceau de rock’n’roll moderne très fortement influencé par les grands anciens de la période Led Zep’, The Who et compagnie.

Dès l’ouverture de How Many Times, on a droit à un riff acéré sur l’intro et une rythmique qui cavalcade à un rythme d’enfer. La voix s’élève rapidement là-dessus et le tout se mêle en un morceau qui claque et vous agrippe par l’oreille pour vous emmener dans les joies du rock. L’amateur de air guitar (ou air drum ou autre du genre) sera très rapidement pris dedans aussi, sans pouvoir s’arrêter. De l’épique Tall Ships au plus pesant Heavy Weight en passant par l’éponyme et emballant New Crown, le funky I Don’t Know Why, les hypnotiques Radio et My Tangerine Dream, ou les déchaînés Feelings et I Ain’t Got No, l’album enchaîne les titres réussis et entraînants. Un pur bonheur avec un son qui claque bien.