Super Mario Galaxy 2

Le premier épisode était une tuerie… La barre est ici placée un cran au-dessus…

On retrouve Mario invité à prendre le goûter chez Peach qui va se faire… mais oui c’est bien sûr la princesse se fait enlever par le méchant Bowser devenu géant grâce au pouvoir des étoiles ; il l’emporte au coeur de l’univers pour y régner sur les galaxies, et notre héros au look très « Village People » va se lancer à sa poursuite. Rien de bien transcendant jusque là. Le jeu reprend la recette du premier opus, à savoir des balades animées sur des planètes étranges où la gravité joue des tours. Le jeu de plateforme se déroule dans une 3D alléchante, colorée, fluide et vivante. C’est un pur bonheur de se déplacer dans ces magnifiques environnements et d’explorer de nouveaux lieux. Le tout avec une réactivité et une maniabilité au poil de cul. Les niveaux sont juste parfaits. En plus de leur look magnifique dont j’ai parlé ci-dessus, le leveldesign est aux petits oignons. Précision, doigté et dextérité sont de rigueur pour arriver à passer des niveaux de difficulté croissante. En parlant de difficulté, celle-ci est d’ailleurs un cran ou deux en-dessus de celle du premier opus. On voit cela dès les premiers niveaux qui sont nettement plus complexes que les premiers niveaux du jeu précédent. Dès lors, comme la difficulté va bien en augmentant, on se retrouve assez vite devant de gros défis. Autant les puzzles que les sauts de plateforme, les passages secrets et les boss, tout amène rapidement un véritable challenge qui tourne parfois au cauchemar.

Et puis cet opus propose sa brochette de nouveautés croustillantes. Les nouvelles transformations de Mario sont vraiment agréables. Le nuage qui permet au plombier de marcher sur les nuages mais aussi d’en créer quelques uns pour atteindre des lieux inaccessibles. La pierre qui roule et détruit (presque) tout sur son passage. Le foret qui permet de passer à-travers les planètes en creusant. Sans oublier les classiques fleurs de feu ou de glace, mais aussi Mario abeille et d’autres. Et puis il y a Yoshi, qui débarque très rapidement et devient une monture hors du commun ; il saute plus haut en pédalant dans l’air, il avale tout (et recrache des projectiles destructeurs), il donne de jolis coups de boule, etc ; et lui aussi se transforme en mangeant certains fruits, comme le fruit bleu qui le fait voler (il se gonfle d’air), le piment qui le fait courir comme un dératé en grimpant des parois abruptes à grande vitesse, ou encore le fruit doré qui le fait créer de la lumière. Toutes ces phases sont l’occasion de se marrer un grand coup car l’humour est toujours bien présent. Mais le rire ne doit pas empêcher la concentration car rien n’est laissé au hasard ; si on trouve une transformation ou Yoshi, c’est que le tout est nécessaire pour le niveau, absolument obligatoire.

Le 2eme joueur qui rejoindrait la partie a un rôle plus important que dans le premier opus. Il peut toujours ramasser des fragments d’étoiles et ralentir les adversaires. Sous la forme d’un petit Luma, il peut aussi maintenant en assommer, ramasser des pièces ou des champignons ou activer divers objets. De quoi faciliter la vie du premier joueur (et mon fils en a par exemple bien besoin).

Beau, prenant, addicitf, souligné par de superbes mélodies, ce jeu est une vraie tuerie. Un excellent moment, du pur bonheur. Vous l’aurez compris, j’adore et je conseille fortement. D’ailleurs j’y retourne, je n’ai que 33 étoiles…


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