9 saisons… Cette série atteint un âge très respectable. Avec ses points positifs et négatifs. Le gros truc, c’est qu’il devient difficile de se renouveler, car au bout d’un moment on a fait le tour des possibilités de meurtres, des mobiles et des techniques d’enquête. Et du coup certains épisodes sonnent creux, comme une redite classique et facile, la série se citant elle-même. Certes, avec le final au cliffhanger terrible de la saison 8, on pouvait attendre un joli arc scenaristique sur la durée, puisque l’on tenait là un bon gros méchant bien dodu. Et bien non, on coupe court et c’est emballé-pesé en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Dommage, vraiment dommage. D’ailleurs cette saison perd l’habitude qu’ils avaient pris de nous mettre des intrigues sur la durée, des tueurs qui reviennent, des sales coups se répercutant plus loin. C’est aussi dommage.
Par contre, cette saison 9 a l’avantage de relancer la machine en faisant sortir de scène Grissom. Le nouveau personnage (je ne dirais pas « remplaçant » vu qu’il ne prend pas la place de Grissom, plutôt qu’il remplit un trou) est très intéressant. Interprété par un Laurence Fishburne en forme, Ray Langston est un prof d’université étudiant le comportement de serial killers et qui accepte sans trop réfléchir de tout laisser tomber pour rejoindre la police. Transition un peu rapide et arrivée un peu parachutée, mais au moins ce nouvel élément parvient à changer la dynamique de groupe. Les autres rôles sont toujours bien en place, développant leurs relations. Tout va bien et la mécanique roule.
Ce que je retiendrai surtout de cette saison, ce sont quelques épisodes particulièrement agréables avec des spécificités…