CSI – saison 9

9 saisons… Cette série atteint un âge très respectable. Avec ses points positifs et négatifs. Le gros truc, c’est qu’il devient difficile de se renouveler, car au bout d’un moment on a fait le tour des possibilités de meurtres, des mobiles et des techniques d’enquête. Et du coup certains épisodes sonnent creux, comme une redite classique et facile, la série se citant elle-même. Certes, avec le final au cliffhanger terrible de la saison 8, on pouvait attendre un joli arc scenaristique sur la durée, puisque l’on tenait là un bon gros méchant bien dodu. Et bien non, on coupe court et c’est emballé-pesé en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Dommage, vraiment dommage. D’ailleurs cette saison perd l’habitude qu’ils avaient pris de nous mettre des intrigues sur la durée, des tueurs qui reviennent, des sales coups se répercutant plus loin. C’est aussi dommage.

Par contre, cette saison 9 a l’avantage de relancer la machine en faisant sortir de scène Grissom. Le nouveau personnage (je ne dirais pas « remplaçant » vu qu’il ne prend pas la place de Grissom, plutôt qu’il remplit un trou) est très intéressant. Interprété par un Laurence Fishburne en forme, Ray Langston est un prof d’université étudiant le comportement de serial killers et qui accepte sans trop réfléchir de tout laisser tomber pour rejoindre la police. Transition un peu rapide et arrivée un peu parachutée, mais au moins ce nouvel élément parvient à changer la dynamique de groupe. Les autres rôles sont toujours bien en place, développant leurs relations. Tout va bien et la mécanique roule.

Ce que je retiendrai surtout de cette saison, ce sont quelques épisodes particulièrement agréables avec des spécificités…

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L’obsolescence programmée

Après les bons échos que j’en ai eus, j’ai regardé ce  reportage d’Arte sur l’obsolescence programmée, intitulé Prêt à jeter. Et comme il est disponible gratuitement (ah, le partage du savoir et de la culture, en opposition aux volontés des majors de la musique), ben je vous le mets en plus à disposition ci-dessous.

Mais tout d’abord je précise deux-trois trucs dans ce cadre… L’obsolescence programmée, c’est donc cette idée de créer un objet pour qu’il soit dépassé/révolu/non-fonctionnel/inutilisable après une période ou un nombre d’utilisations donné. Je suis pas totalement naïf et j’avais déjà conscience du phénomène avant bien sûr. D’autant plus avec mon amour des gadgets et du high-tech et aussi mon expérience dans le commerce et le helpdesk informatique. Il faut dire que les imprimantes sont tout particulièrement symptomatiques de ce phénomène (d’ailleurs le reportage d’Arte en prend une en fil rouge) ; mais aussi les logiciels qui demandent toujours plus de puissance même pour des tâches basiques (franchement, faire tourner correctement un traitement de texte genre Word2010 sur une machine équipée de Windows Vista, ben ça demande quand même une bécane qui tient la route) ou qui pêchent par leur incompatibilité. Pis bon, j’ai beau avoir craqué pour l’iPhone plutôt qu’un HTC, l’un de mes arguments pour ne pas céder à la pomme c’était l’aspect « batterie remplaçable uniquement chez Apple et à des coûts prohibitifs ».

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