Dexter – saison 3

Après deux saisons (ici et) de très haut vol, Dexter Morgan a été de retour sur mon écran pour une troisième saison qui va encore plus loin. On retrouve avec un plaisir non négligeable le tueur en série le plus attachant. Il travaille toujours comme expert à la police scientifique de Miami. Il a toujours une copine avec une relation qui s’approfondit puisqu’elle se révèle enceinte et que le corolaire est la demande en mariage, un comble pour notre Dexter qui se croyait dénué de sentiments affectifs. Il a toujours une sœur qui veut faire carrière dans la police. Il a toujours des amis flics qui ne savent évidemment rien de sa double vie. Et il y a toujours un autre tueur en balade dans Miami. Et évidemment tout cela va se fondre gentiment dans une nouvelle et belle intrigue qui commence quand Dexter tue par erreur un innocent, ce dernier s’avérant être le petit frère de l’assistant du procureur général. Et cet assistant est une star de la vie locale, un homme connu, symbole de réussite pour la communauté cubaine ; et qui va s’attacher à Dexter, devenir son ami, son meilleur ami. Si proches, cela en devient malsain. Et la situation va complètement partir dans une direction que Dexter n’aurait jamais souhaité. Le tout va se conclure évidemment dans une apogée prenante.

On retrouve ici tout ce qui fait le bonheur des saisons précédentes. Des acteurs au taquet incarnant des personnages profonds et crédibles. Un suspens haletant et une progression de l’intrigue extrêmement bien dosée. Des scènes poignantes et de l’émotionnel sans gnan-gnan bisounours. De l’action et du gore. Des relations qui se développent et se tissent en un écheveau complexe. Une réalisation soignée aux plans très bien travaillés. Une musique parfaite pour caler l’action. Bref, que du bonheur, encore une fois renouvelé dans cette saison qui nous emmène plus loin dans le chemin de vie de Dexter, dans ses découvertes sur lui-même et son passé. Franchement je ne vois rien de négatif dans cette série qui poursuit son chemin au sommet de mes préférences, rarement vu aussi bien.

A voir absolument!

Marathon photo 2011

Quand mon pote Yan m’a proposé de former une équipe pour ce deuxième marathon photo, je n’ai pas réfléchi trop longtemps. L’idée? Trois thèmes, avec à chaque fois deux heures pour aller prendre des clichés. Chaque équipe ne peut rendre que deux photos par thème. Pas loin d’une centaine d’équipe pour cette journée sympathique et ensoleillée. Et on s’est bien amusés.

Je vais pas vous détailler ma journée, rassurez-vous, je vous signale juste que, sur ma galerie photo, vous pourrez trouver les photos que j’ai effectuées, sur les thèmes « Sens dessus-dessous » (oui, c’est un « e » dans le premier mot) et « La ville de Lausanne et l’eau ». je n’ai pas remis les photos du premier thème. C’est du brut de décoffrage sans traitement ni recadrage.

Neuilly sa mère

L’autre soir on est tombés à la télé sur ce film dont j’avais entendu beaucoup de bien. Et bien je confirme, il y a encore de très bonnes choses qui passent à la télé. Sur le papier, Neuilly sa mère ne paye pas de mine… Samy doit quitter sa banlieue de Châlon où sa mère veuve ne peut plus s’occuper de lui et va vivre chez sa tante à Neuilly, d’où évidemment un choc des cultures assez flagrant. D’autant plus que la famille en question est vraiment riche, bourgeoise, à droite, etc. Bref, un truc très classique qui ne semble pas aller très loin. Et pourtant ce film est une petite perle, remplie d’humour et d’émotion.

Le film tient à sa galerie de personnages typés qui vont bien entendu déclencher les situations rocambolesques du film. Samy est adorable ; le petit Samy Seghir qui l’interprète est parfait, touchant, un gamin des cités qui se trouve plongé dans un autre monde où tout va contre lui. Il y a sa tante, Djamila, un femme forte qui a su s’adapter à Neuilly sans perdre ses racines (j’adore quand elle règle ses affaires « à l’algérienne »). Charles le fils sarkozyste qui rêve de devenir président de la République, est membre de l’UMP, un superbe petit con. Marie la fille gauchisante faussement anarcho-socialo-écolo-rebelle qui ne veut qu’emmerder son paternel. Stanislas le père donc, homme d’affaire qui se fait marcher dessus par à peu près tout le monde. Ajoutons encore la gentille première de classe avec le cœur sur la main, la belle musicienne qui fait craquer tous les mecs de l’école, la bande de blondinets qui se la racontent de manière ridicule, les trois de la racaille de la cité d’à côté, Balasko en directrice d’école teigneuse, Lemercier en ex-femme de Stanislas outrageusement chiante, et toute une galerie de personnage souvent très archétypiques mais vraiment à leur place. Continuer la lecture de Neuilly sa mère